Résumé de la 24e partie - Sur ordre de la reine, un garde emmène dans la forêt la princesse pour la tuer. Mais elle lui fait pitié et il la laisse partir. Après avoir pleuré tout son soûl, la princesse se lève. Elle a compris qu'elle ne peut attendre de secours de personne et qu'elle doit s'en aller. Elle marche longuement et ne s'arrête qu'une fois épuisée. Elle a aussi faim et doit se nourrir de baies et de mûres qu'elle cueille dans les buissons. Elle aperçoit une fontaine et y boit. Puis, elle pose la tête sur une pierre et ne tarde pas à s'endormir. Quand elle se réveille, la journée a bien avancé . Elle regarde autour d'elle. — Mon Dieu, où suis-je ? Elle veut appeler sa nourrice, mais ici, il n'y a que des arbres qui l'entourent et qui semblent la regarder. Elle prend peur et se rappelle le garde et son couteau levé sur elle. Elle se met de nouveau à pleurer. — Pourquoi ma marâtre me déteste-t-elle ? Elle pense à sa nourrice, puis à son père. Ah, comme elle regrette de ne pas avoir dit qu'elle partait dans la forêt avec le guide, peut-être qu'à cette heure, on serait parti à sa recherche… Elle se lève et se met à marcher, droit devant elle. La nuit va bientôt tomber, elle risque d'être la proie de quelque bête sauvage ou peut-être de brigands qui se cachent dans la forêt. Elle passe par un sentier et aperçoit un foyer, avec un plat en terre pour cuire la galette. Le foyer est un simple trou avec trois pierres autour. «Quelqu'un a abandonné ce foyer, se dit-elle, il faut le garder tel quel, quelqu'un d'autre pourrait l'utiliser !» Elle enjambe le foyer, préférant s'écorcher aux ronces plutôt que de le détruire. Elle allait continuer son chemin quand elle entend une voix. «Tu es une brave petite, tu aurais pu passer sur le foyer et le détruire, mais tu l'as préservé ainsi que mon plat pour cuire le pain !» Aussitôt une femme, apparaît, accompagnée d'enfants. La princesse a peur. — Qui êtes-vous ? je ne vous ai pas vus venir ! La femme lui sourit. — Ne t'inquiète pas, je suis un génie, mais un bon, c'est pourquoi je ne te ferai pas de mal. Tu as respecté mon foyer, alors qu'un autre l'aurait détruit et m'aurait privée de pain. Elle la regarde encore. — Tu as la beauté et le port d'une princesse ! — Oui, dit la jeune fille, je suis effectivement une princesse ! — Dis-moi, où vas-tu ainsi ? La princesse lui raconte sa vie. — Va, lui dit-elle, la terre de Dieu est vaste ! Mais avant de la quitter, le génie lui remet quelque chose. — C'est une bague magique. Il suffit de la tourner et elle exaucera tous tes souhaits. Et quand tu veux faire disparaître quelque chose, il faut la tourner en sens inverse. — Je te remercie, dit la jeune fille. Elle glisse la bague à son doigt et s'en va. (A suivre...)