La multiplication des productions cinématographiques consacrées à la Guerre de Libération nationale a été évoquée, hier, lundi, à Tissemsilt par des artistes présents à la manifestation «Journées cinéma et révolution armée». Au cours du débat qui a suivi la projection, à la maison de la culture Mouloud-Kacem-Naït-Belkacem, du film L'épopée de cheikh Bouamama, le comédien Hassen Benzerari a indiqué que le tournage de nombreux films sur la lutte armée de Libération nationale est prévu dans les cinq prochaines années. «Ces projets doivent étoffer la production filmique nationale», a-t-il estimé, tout en soulignant que le devenir du 7e art national est tributaire de la disponibilité des producteurs à concrétiser tous les projets existants. M. Benzerari a également précisé que plusieurs scénarios ont été déposés ces deux dernières années au niveau du ministère des Anciens moudjahidine. Ces nouveaux films abordent des faits véridiques liés à la Révolution du 1er Novembre 1954. Pour sa part, la comédienne Bahia Rachedi a estimé que des compétences existent, notamment parmi les jeunes, aussi bien pour ce qui est de l'interprétation, de la réalisation que de l'écriture des scénarios. «Ces jeunes sont capables de relever le défi de réaliser des œuvres cinématographiques de qualité sur la lutte du peuple algérien, à l'image des films qui ont marqué le 7e art national, comme Patrouille à l'Est ou Le vent des Aurès, a-t-elle indiqué. L'artiste Mohamed Adjaïmi a estimé, pour sa part, que «les projets actuels de films doivent mettre en relief les sacrifices du peuple algérien pour le recouvrement de son indépendance et de sa liberté, afin que les jeunes générations puissent s'inspirer de l'exemple de leurs aînés».