Arouj repousse une armada espagnole venue s'emparer d'Alger. Il prend également Ténès et entre dans Tlemcen. Il reste à Tlemcen, laissant son frère Khayrdin à Alger et chargeant le second, Ishaq de la ville d'El-Kalaa des Bani Rached. Il fortifie Tlemcen, renforce son armée car il a compris que les Espagnols, qui sont tout près, à Oran, ne le laisseront pas asseoir sa domination dans la région. Il propose une alliance au roi wattaside de Fès, au Maroc : les Marocains, tout comme les Algériens, sont en butte aux visées expansionnistes des chrétiens et vivent dans la hantise d'une invasion. Le roi accepte. Les Espagnols ne tardent pas à organiser une expédition contre Tlemcen. Ils recrutent au passage tous les autochtones opposés aux Turcs. Le siège est mis devant El-Kalaa des Bani Rached. En tentant une sortie, les Turcs ainsi que Ishaq, le frère de Arouj, sont massacrés. Arouj, apprenant la nouvelle, est très affecté. Il voudrait bien le venger mais il ne peut rien faire pour le moment, car il ne va pas tarder, à son tour, à subir l'assaut des Espagnols. Cependant, en Espagne, Charles Quint, arrivé de Flandres, monte sur le trône, en remplacement de son aïeul décédé. Le gouverneur d'Oran, le marquis de Comarès, décide alors de se rendre en Espagne.