Arouj essaie de reprendre Béjaïa aux Espagnols. Il est bien parti avec ses soldats et des guerriers kabyles venus des villages de la Soummam, mais il perd un bras au cours de la bataille. Ses hommes paniquent et il doit se retirer. Il capture un navire génois, ce qui provoque une expédition des Génois. Les navires de Arouj, gardés par son frères Khayrdin, sont pris. Après le désastre, Khayrdin, redoutant la colère de Arouj, ne va pas à Tunis, mais se rend dans l'île de Djerba où il entreprend de faire construire trois navires pour remplacer ceux qui ont été détruits. Arouj, au début irrité contre son cadet, lui pardonne sa défaite. Il va même lui envoyer des hommes pour l'aider dans la reconstruction des navires. En 1513, la flotte de Arouj est presque entièrement reconstituée. Khayrdin laisse son frère Ishaq à Djerba pour continuer la construction des navires et reprend la course. Arouj, remis de son amputation, va à djerba où il passera quelques mois. Tout estropié qu'il est, il brûle de reprendre la mer. Au cours de l'été 1514, il veut de nouveau arracher Béjaïa aux Espagnols. «Je ne peux tolérer que des chrétiens continuent à occuper une ville musulmane, qu'ils prient dans des mosquées transformées en églises et qu'ils narguent les musulmans !».