Rendez-vous - La soirée de jeudi a été riche et éclectique, festive et survoltée. La Journée internationale du sida a été célébrée, jeudi, par un concert de sensibilisation à la pandémie et de solidarité envers les victimes de la maladie à la salle El Mougar. Celle-ci a affiché complet. Un public essentiellement jeune était, pour la deuxième année consécutive, au rendez-vous de ce gala artistique initié par la Chaîne 3 – la programmation de la soirée revenait à l'émission Serial Tagger animée par Yazid Aït Hamdouche, chevillé de près par Hakim et Lamine B. – en étroite collaboration avec l'Office national de la culture et de l'information. Cette soirée a été placée sous le thème : «Sida : l'ignorance tue». En ouverture, le public a pu apprécier l'hymne de la soirée, à savoir «Sa'a fi zmen», une chanson écrite et composée spécialement à cette occasion par le groupe Freeklane, le rappeur Sido et Ayoub Medjahed. Cette chanson a été interprétée par la jeune formation Freeklane révélation de l'émission Serial Tagger. Cette jeune formation musicale a gratifié l'assistance d'autres titres faisant, dès le début de la soirée, vibrer la salle El Mougar. Les sonorités étaient entraînantes. Le public n'a pas tardé à se lâcher. La soirée a été aussi marquée par la prestation du jeune chanteur Ayoub Medjahed qui s'est distingué auprès de son auditoire dans le style flamenco. Elle s'est ensuite poursuivie avec la slameuse Sanaa d'Oran qui a laissé le public en émoi, en lui offrant trois textes de son cru, à savoir ‘Espoir rêvé', ‘Mal aimé' et ‘Sida réalité'. Des textes poignants et forts. Plusieurs autres artistes – révélés dans l'émission Serial tagger – de différents styles ont manifesté leur solidarité aux personnes infectées par le sida, et surtout leur désir de sensibiliser sur la gravité de cette maladie. La soirée s'enchaîne avec la voix angélique de Myassa qui offrira un one women show interactif, une pièce originale et instructive qui a été fortement applaudie. Le théâtre et l'humour étaient également au rendez-vous. De même que la bande dessinée. Déjà à l'entrée de la salle El Mougar, on distribuait des fascicules composés de BD réalisées par des dessinateurs talentueux. Tous ces artistes ont animé avec entrain et surtout avec sincérité et générosité la soirée placée sous le signe de la solidarité avec les malades atteints du virus du sida.La soirée a été une réussite tant les artistes, les organisateurs et les partenaires étaient en totale osmose avec le public. C'était un moment fort chargé d'émotion, puisque tous se sont tenus par la main pour former une chaîne de solidarité humaine. Tout cela pour dire que «la maladie ne se transmet pas en se tenant la main». Une phrase ô combien pleine de sens. Notons que d'autres partenaires se sont associés à cet événement dont Radio El-Bahdja, ONU Sida, Unicef Algérie, association Aids.