Résumé de la 19e partie - La princesse Alia trouve, enfin, auprès des sœurs du prince qu'elle aime, une femme qui l'écoute et qui se propose de l'aider… Mais la sœur du prince regarde Alia et grimace. — Ma pauvre fille, comme tu es mal habillée ! La princesse baisse la tête. — Il ne faut pas que mon frère te voit sous cet aspect… il en serait dégoûté ! La princesse lève la tête. — Hélas, voilà longtemps que j'erre ! La sœur sourit. — Nous allons remédier à cela ! Elle l'emmène au bain, et procède à sa toilette. Puis elle lui prête sa plus belle robe et elle la pare de ses plus beaux bijoux. La princesse Alia est sublime. — Comme tu es belle, dit la sœur du prince. — Le prince me reconnaîtra-t-il ? — Il va t'aimer plus que jamais ! Elle va voir son frère, qui se morfond toujours. — Mon frère, viens dans ma chambre, j'ai quelque chose de réjouissant pour toi ! — Pour quoi faire ? Rien ne saurait me réjouir ! — Viens quand même ! Elle le prend par la main et l'entraîne dans sa chambre. Il voit la princesse et le sourire revient sur ses lèvres. — Enfin, dit-il, je te retrouve ! — Maintenant, dit la sœur, il faut présenter la princesse à nos parents… Le prince est inquiet. — Vont-ils l'accepter ? C'est encore la sœur qui fait les présentations. Le roi, au début, n'est pas content que son fils épouse la fille de son ennemi, mais ses conseillers lui expliquent que c'est peut-être l'occasion de se réconcilier avec son puissant voisin. Le roi lui envoie des émissaires, avec la mission de demander sa fille pour son fils. «Hélas, dit le père de alia, je n'ai plus de fille ! Dans ma folie criminelle, j'ai ordonné sa mort !» Depuis que Alia n'est plus au palais, il ne cesse de se morfondre, rongé par le remords. — Votre fille est vivante ! disent les émissaires ! Et ils lui racontent l'histoire de la jeune princesse. — Je ne peux vous croire, puisque j'ai vu son sang dans une fiole ! Il fait venir le soldat à qui il a ordonné d'égorger sa fille. — Soldat, as-tu égorgé ma fille ? Voilà qu'on me dit qu'elle est vivante ! Le soldat passe aux aveux. — Majesté, je n'ai pas osé supprimer cette innocente… vous pouvez me tuer, mais je n'ai pas commis ce crime ! Le roi le relève et le récompense. Et il retrouve sa fille qu'il croyait perdue à jamais. Il fait la paix avec ses voisins, devenus maintenant ses parents par alliance. (A suivre...)