Résumé de la 17e partie - Tandis que Rosa essaye, bien maladroitement, de conquérir le cœur de Lyès, lui jette des regards du côté de sa collègue. Après Rosa, c'est au tour de la fille de la cousine de sa grand-mère, Lynda, à tenter de le conquérir. Il la trouve, en revenant du travail. Il l'a déjà vue une fois, en compagnie de sa mère, cette fois-ci elle vient seule, mais toujours des gâteaux à la main. Et, comme la dernière fois, elle s'est aussi outrageusement maquillée. — C'est Lynda, lui dit Fatma, elle nous rend visite ! Il répond, grognon. — Je vois, je vois. Comme il veut monter dans sa chambre, Fatma, lui dit, indignée. — Tu ne viens pas lui dire bonjour ! — Tout à l'heure, dit-il. — Non, non, maintenant, elle sait que tu viens d'arriver ! — Bon, je lui dis bonjour et je me sauve, j'ai envie de prendre une douche ! — Regarde-la bien, dit Fatma en clignant de l'œil. D'abord il ne comprend pas et quand il comprend, il s'irrite, mais Fatma le tire par la manche. — Viens ! Il la suit. — C'est Lyès ! La jeune femme se lève et, sans gêne, lui fait la bise. — Comment vas-tu cher cousin ? — Bien, dit Lyès, surpris par cet accueil. — Je passais par là, dit-elle, et j'ai pensé vous dire bonjour ! — Tu as bien fait, dit Lyès. Ta mère va bien ? — Oh, elle souffre de rhumatismes… D'ailleurs c'est pour cette raison qu'elle ne m'a pas accompagnée ! — Accompagne-là à l'hôpital, je l'examinerai ! — C'est vrai, je peux ? — Bien sûr ! Il veut se retirer. — Où vas-tu ? demande sa grand-mère. — Je vais prendre une douche, puis me reposer… Je suis fatigué, la journée a été très pénible ! Et avant que la vieille ne réagisse, il salue la jeune femme et se retire. — Excuse-le, dit Fatma, il est fatigué. — Je vais rentrer ma tante, quant à Lyès, je le reverrai à l'hôpital… — C'est ça, ma fille, ça me ferait plaisir que vous fassiez connaissance ! Lynda s'en va, le cœur joyeux : à elle aussi, la grand-mère, a fait une promesse. Un peu plus tard, quand elle revoit le jeune homme, elle lui dit : — Alors, tu as bien regardé Lynda ? — Je vois où tu veux en venir, dit Lyès, sache qu'elle, non plus, n'est pas mon genre ! Elle s'emporte : — Mais alors, qui est ton genre ? — Tu le sauras en temps voulu, grand-mère, ne t'impatiente pas ! (A suivre...)