Accidents de la circulation :10 morts et plus de 120 blessés - Dix personnes ont trouvé la mort et 122 autres ont été blessées dans 48 accidents de la circulation suite aux intempéries qui touchent depuis jeudi plusieurs wilayas du pays, a indiqué le chargé de la prévention routière à la Direction générale de la Gendarmerie nationale, le commandant Azouz Latrach. Invité de la Chaîne 1 de la radio nationale, M. Latrach a appelé les citoyens à éviter les déplacements inutiles en raison des fortes chutes de neige et les automobilistes à limiter la vitesse afin d'éviter les dérapages sur des chaussées devenues glissantes sous l'effet de la neige. Ces accidents sont essentiellement dus à l'excès de vitesse en dépit des campagnes de sensibilisation lancées par les services de la Gendarmerie nationale suite au bulletin spécial des services de la météorologie prévoyant «des perturbations climatiques», a ajouté le chargé de la de la prévention routière à la Gendarmerie nationale. Transport : intempéries - Le trafic ferroviaire, fortement perturbé samedi en raison des intempéries, a été rétabli hier, mais des perturbations persistent au niveau des lignes Alger -Tizi Ouzou et Constantine - Alger, ont affirmé des responsables de la Société nationale de transport ferroviaire (SNTF). «Les trains assurant les liaisons notamment d'Alger aux villes d'Annaba, de Sétif, de Batna, de Béjaïa et d'Oran ont repris du service après une journée de paralysie», a indiqué à l'APS un chef de service à la gare d'Alger. D'ailleurs, cette gare a connu une affluence plus importante des voyageurs que la journée de samedi. En effet, le train reliant Alger à Sétif a démarré à l'heure prévue (15h 30), au grand bonheur des voyageurs. Concernant les lignes reliant Alger à sa banlieue, des perturbations ont été enregistrées notamment sur la liaison Alger - El-Affroun, à cause de problèmes techniques liés à des ruptures de câbles électriques. Algérie - UE : exportations - L'Union européenne (UE) vient de lever officiellement la taxe anti-dumping imposée sur les exportations d'engrais de plusieurs pays gaziers, dont l'Algérie. La suppression de cette mesure décidée en 2009, après d'intenses négociations entre l'Algérie et l'UE, n'a été officialisée que fin 2011, soit presque trois années après la décision de son annulation. Cette taxe de 13 % qui frappait jusqu'ici les exportations d'engrais algériennes, avait été instituée par l'UE, suite à une plainte de l'association européenne des producteurs de fertilisants qui avait considéré que les fertilisants produits dans certains pays gaziers arrivaient moins chers sur le marché européen. Mais l'Algérie a contesté cette mesure unilatérale, allant à l'encontre du libre-échange commercial, en entamant en 2007 des discussions pour son annulation.