Irak- Attentat - Six personnes sont mortes et au moins dix autres ont été blessées ce mercredi matin par l'explosion de deux voitures piégées à Bagdad et dans le nord du pays, ont indiqué des sources sécuritaires et médicales. A Bagdad, la déflagration s'est produite dans le quartier de Al-Amine et a fait trois morts et onze blessés. Une autre voiture piégée a explosé à Touz Khourmatou (175 km au nord de Bagdad) au moment où passait une patrouille de militaires et de policiers et a fait trois morts parmi les soldats. Dans la province de Diyala (centre), des hommes armés ont attaqué un point de contrôle à l'est de la ville de Baqouba hier soir, tuant un membre de la milice Sahwa, et en blessant deux autres. Palestine-Censure - L'armée israélienne a fermé deux stations de télévision locales palestiniennes dans la nuit d'hier dans la ville palestinienne de Ramallah. "Des soldats israéliens sont venus vers deux heures du matin et ont pris une trentaine d'ordinateurs et tous les transmetteurs. Un de nos gardes de sécurité a essayé de les arrêter mais ils lui ont dit qu'ils avaient des ordres officiels de fermer la station qui a complètement cessé de diffuser", a indiqué un responsable de la chaîne Al-Watan. La station Quds, dont les programmes sont principalement destinés aux enfants, a elle aussi été fermée. Inde- Arrestation - Deux personnes munies d'explosifs et qui pourraient appartenir à un groupe islamiste ont été arrêtés, hier soir, près de la principale gare ferroviaire de la capitale fédérale indienne, a indiqué la police. Il pourrait s'agir de membres de l'organisation basée au Pakistan, Laskar-e-Taïba (LeT), qui fut accusée par l'Inde d'avoir fomenté les sanglants attentats de Bombay en novembre 2009 qui avaient fait 166 morts. New Delhi a déjà été la cible de multiples attentats, dont de nombreux non élucidés. En septembre 2011, une bombe devant la Haute cour avait fait 14 Morts. France- Loi - Le Conseil constitutionnel français a censuré hier une loi sanctionnant la négation du génocide arménien en 1915, à l'origine d'une grave crise diplomatique entre Paris et Ankara, forçant le président Nicolas Sarkozy a demandé la rédaction d'un nouveau projet. La Turquie a immédiatement exprimé sa "satisfaction", estimant que "cela donne un espoir" pour une amélioration des relations entre la France et la Turquie. Cette décision a permis d'éviter une "grave crise" entre les deux pays, a affirmé le vice-Premier ministre turc Bülent Arinç. La Turquie réfute le terme de génocide, même si elle reconnaît des massacres.