Au moins 105 personnes ont été tuées et 150 blessées hier dans un attentat suicide au camion piégé sur le marché d'un village à 130 km de Kirkouk, dans le nord de l'Irak, selon un nouveau bilan de source médicale. Un précédent bilan faisait état de 22 morts et 40 blessés. «Nous avons reçu 30 cadavres et accueilli 105 blessés», a déclaré le Dr Jawdat Abdallah, de l'hôpital de Touz Khourmatou, ville voisine. Il a ajouté que le bilan devrait s'alourdir en cours de journée, les opérations d'évacuations étant toujours en cours. Le lieutenant-colonel Hussein Ali Rachid, directeur-adjoint de la police de cette ville, a affirmé que la déflagration avait dévasté le cœur d'Emerli, village où habite une petite communauté de la minorité chiite turcomanne. L'attaque s'est produite en début de matinée à une heure où le marché est très fréquenté, a précisé de son côté le capitaine de police Nouzad Abadallah. «De nombreuses maisons se sont effondrées» sous le souffle de l'explosion et des personnes se trouvent encore sous les décombres, a-t-il ajouté. Un important incendie provoqué par l'explosion s'est propagé «sur une vingtaine de commerces», a raconté un commerçant d'Emerli. «Nous n'avions jamais vu une telle explosion», a-t-il dit. Selon un correspondant de presse à Touz Khourmatou, des femmes et des enfants figurent parmi les victimes. Trois enfants ont été retirés des décombres et ont succombé à leurs blessures avant d'être évacués par les secours, a-t-il dit. La plupart des blessés ont été transportés vers le principal hôpital de Kirkouk. Des habitants ont pris leur voiture pour aider à évacuer les blessés en raison du nombre insuffisant d'ambulances. Il y a deux mois, la ville de Kirkouk avait été, elle aussi, la cible d'un attentat suicide au camion piégé contre un poste de police, qui avait fait 12 morts et 178 blessés. L'Irak, en proie à des conflits entre les différentes communautés religieuses et factions politiques, est le théâtre de violences quotidiennes. Les attentats suicide au véhicule piégé portent souvent la marque d'extrémistes sunnites affiliés aux réseaux El-Qaïda et Ansar al-Sunna. Au moins 105 personnes ont été tuées et 150 blessées hier dans un attentat suicide au camion piégé sur le marché d'un village à 130 km de Kirkouk, dans le nord de l'Irak, selon un nouveau bilan de source médicale. Un précédent bilan faisait état de 22 morts et 40 blessés. «Nous avons reçu 30 cadavres et accueilli 105 blessés», a déclaré le Dr Jawdat Abdallah, de l'hôpital de Touz Khourmatou, ville voisine. Il a ajouté que le bilan devrait s'alourdir en cours de journée, les opérations d'évacuations étant toujours en cours. Le lieutenant-colonel Hussein Ali Rachid, directeur-adjoint de la police de cette ville, a affirmé que la déflagration avait dévasté le cœur d'Emerli, village où habite une petite communauté de la minorité chiite turcomanne. L'attaque s'est produite en début de matinée à une heure où le marché est très fréquenté, a précisé de son côté le capitaine de police Nouzad Abadallah. «De nombreuses maisons se sont effondrées» sous le souffle de l'explosion et des personnes se trouvent encore sous les décombres, a-t-il ajouté. Un important incendie provoqué par l'explosion s'est propagé «sur une vingtaine de commerces», a raconté un commerçant d'Emerli. «Nous n'avions jamais vu une telle explosion», a-t-il dit. Selon un correspondant de presse à Touz Khourmatou, des femmes et des enfants figurent parmi les victimes. Trois enfants ont été retirés des décombres et ont succombé à leurs blessures avant d'être évacués par les secours, a-t-il dit. La plupart des blessés ont été transportés vers le principal hôpital de Kirkouk. Des habitants ont pris leur voiture pour aider à évacuer les blessés en raison du nombre insuffisant d'ambulances. Il y a deux mois, la ville de Kirkouk avait été, elle aussi, la cible d'un attentat suicide au camion piégé contre un poste de police, qui avait fait 12 morts et 178 blessés. L'Irak, en proie à des conflits entre les différentes communautés religieuses et factions politiques, est le théâtre de violences quotidiennes. Les attentats suicide au véhicule piégé portent souvent la marque d'extrémistes sunnites affiliés aux réseaux El-Qaïda et Ansar al-Sunna.