L?épreuve devrait s?étaler sur six jours et comporter une seconde session, selon le Cnapest. «La date exacte de l?épreuve du bac n?est pas encore fixée», a déclaré, hier, M. Lmedani, membre du bureau du Conseil national autonome des professeurs de l?enseignement secondaire et technique (Cnapest) d?Alger, lors d?une conférence de presse. «Ce qui est sûr, c?est que cet examen aura lieu à la fin juin», ajoutera-t-il. A cet effet, en prenant en considération le climat très chaud au sud du pays qui influera négativement sur les capacités des élèves de cette région, le Cnapest a proposé à la tutelle d?apporter des changements aux modalités d?organisation de cet examen. Il propose que l?épreuve soit étalée sur six jours au lieu de trois précédemment, en annulant carrément les épreuves de l?après-midi. Par ailleurs, les membres de ce mouvement exigent une seconde session. «Une seconde session du bac est plus que nécessaire. Elle est obligatoire, car les élèves sont saturés du fait qu?ils n?ont pas eu de vacances. D?ailleurs, les résultats catastrophiques du premier semestre le confirment. Il faut leur donner une seconde chance d?avoir le bac», a souligné M. Lmedani. Rappelant qu?après le gel de la grève, qui a duré trois mois, le 3 décembre dernier, le Cnapest avait organisé plusieurs rencontres avec le ministère de l?Education nationale, le conférencier dira qu?elles «n?ont abouti à aucun résultat». «La tutelle n?a pas respecté ses engagements, à savoir la satisfaction des doléances des enseignants du secondaire. Elle a juste voulu gagner du temps», ajoutera-t-il. C?est pourquoi, le Cnapest organisera, le 29 avril, un conseil national extraordinaire, dans son siège national situé au lycée technique du Caroubier, «pour étudier les démarches à entreprendre afin de redynamiser le mouvement en prenant en considération les nouvelles données sur le terrain». L?Académie d?Alger a organisé, hier, une séance de travail avec les membres du bureau d?Alger du Cnapest. Au terme de cette rencontre, les deux parties se sont mises d?accord pour rembourser les retenues sur salaire des enseignants, survenues lors de la dernière grève et ce à la fin du mois de juin. «En cas de non-exécution de cet accord, nous passerons à des actions sur le terrain», dira M. Rezigue, membre du bureau d?Alger du Cnapest.