Effervescence - Ce week-end a été marqué par une dense activité des chefs de file et autres représentants des partis politiques à travers les quatre coins du pays. Le secrétaire général de l'Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli, a appelé hier samedi les citoyens à se rendre aux urnes et à participer massivement aux élections législatives du 10 mai prochain. Il a confirmé lors de la première conférence de presse après son élection à la tête de l'ANR, la participation de son parti à cette échéance électorale, appelant l'ensemble des citoyens à y participer massivement. Pour sa part, le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), a estimé, hier à Constantine, « nécessaire d'agir sur la société pour combattre les mentalités qui entravent encore la pleine participation de la femme algérienne à la vie économique, culturelle et politique ». Ahmed Ouyahia a affirmé, en outre que l'évolution des mentalités reste nécessaire, même si les droits civiques de la femme enregistrent d'importantes avancées depuis 1962. Par ailleurs, le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), a estimé à Mascara que les prochaines élections législatives constituent une occasion pour opérer le changement en Algérie. Présidant un rassemblement de ses militants, Bouguerra Soltani a souligné la nécessité de ne pas rater cette échéance électorale en s'abstenant de voter, ajoutant que les législatives du 10 mai prochain « diffèrent des autres scrutins ». Quant à Hamlaoui Akouchi, président du Mouvement El Islah, il est allé jusqu'à lancer un appel à partir de Sidi Bel Abbès à faire des prochaines législatives un deuxième 1er Novembre qui amorcera le changement positif tant attendu. Enfin, le président du Front pour la justice et le développement (FJD), Abdallah Djaballah a appelé, hier à Tlemcen, à, ce qu'il a qualifié d'«une révolution des urnes à travers l'élection pour opérer le changement auquel aspire le peuple ». Sur le même registre, le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Abdelaziz Ziari, a indiqué à Alger que l'Algérie a besoin d'une opposition forte, regrettant au passage le boycott des prochaines élections législatives par RCD, car, a-t-il enchainé, le parti de Said Sadi « peut être utile par le débat, les idées qu'il peut amener et peut également enrichir le débat politique ».