- Les travailleurs du centre de la formation professionnelle de la commune de Ouacifs, localité située au sud du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou, ont entamé une grève illimitée pour exiger de la tutelle une réelle prise en charge de leur centre qui connaît de multiples manques. D'après ces derniers, bien que le ministère ait appelé à «aller chercher les jeunes dans leurs maisons pour leur dispenser une formation au sein des centres de formation professionnelle», à Ouacifs, et à chaque fois qu'un jeune se présente pour s'inscrire, il rencontre de multiples obstacles qui font qu'il finit par retourner bredouille à cause de la mauvaise gestion qui a fait que ce centre manque de tout. Les travailleurs qui dénoncent cette situation rappellent, comme pour attester la descente aux enfers dudit centre qu'en 1996 pas moins de 9 spécialités étaient dispensées au sein de cet établissement, et que cette année il n'en reste que 4 spécialités. Ces chiffres à eux seuls témoignent d'une gestion dont le moins que l'on puisse dire est qu'elle est désastreuse. Ils réclament aussi la réalisation d'un mûr de soutènement, la prise de mesures de sécurité, la récupération du véhicule de service attribué au centre, l'installation d'une chambre froide qui bloque l'ouverture de l'internat etc. Hydraulique - Alors qu'il était rempli à 76 % il y a quelques jours, le barrage de Taksebt est aujourd'hui, suite aux fontes de neige, rempli à 100 % a indiqué la direction de l'hydraulique de la wilaya. «L'apport global jusqu'au 8 mars, a rempli le barrage de Taksebt à hauteur de 100 %, ce qui fait un volume total de remplissage de l'ordre de 181 millions de m3 engrangés en un laps de temps très court», nous a t-on indiqué. Seulement, au niveau de la direction, on regrette la perte de près de 2 millions de M3 chaque année, suite au débordement du barrage. Si une partie de cette quantité d'eau va dans les nappes phréatiques de l'Oued Sébaou, le reste se perd tout simplement. Avec une telle quantité d'eau en réserve, c'est-à-dire 181 millions de M3, plusieurs localités de la wilaya sont toujours dépourvues d'eau potable. Aujourd'hui, la direction doit faire face au défi de la gestion de cette ressource qui souvent est à l'origine de tensions.