Tizi Ouzou L?absence de Hassan a trop duré cette fois-ci. Cela fait, en effet, vingt jours qu?il est allé régler une affaire, selon ses dires, mais il n?a plus reparu. Son épouse ainsi que sa famille sont très inquiets. Il est vrai qu?il se déplace souvent en raison de ses activités commerciales, mais cette fois-ci, l?absence a été trop longue. Son frère informe la gendarmerie. Quelques jours après, des chasseurs, sous le choc, avisent les gendarmes de leur découverte d?un cadavre. Sur place, ces derniers le trouvent dans un état de décomposition avancé. Ce qui était horrible, c?est qu?il n?en restait qu?une partie, le reste étant presque entièrement dévoré. De plus, il faisait chaud, en ce mois de juillet 2003. La gendarmerie commence aussitôt son enquête. En vérifiant le fichier où sont mentionnées les disparitions signalées, les gendarmes relèvent celle de Hassan. Son frère est aussitôt convoqué et accompagné au service de la médecine légale où il reconnaît, malgré l?état du cadavre, qu?il s?agit bien de son frère. L?autopsie pratiquée va révéler que la mort n?était pas naturelle. Des traces sont encore perceptibles et des fractures sur la boîte crânienne prouvent que la victime a reçu plusieurs coups sur la tête. C?est la raison principale du décès. L?enquête fut confiée à la police judiciaire qui a commencé par interroger l?entourage immédiat de la victime, ses proches et ses connaissances. Parmi ces derniers, un certain Kamel, qui était en relation d?affaires avec la victime, est présumé coupable. En cette journée fatidique de la disparition de Hassan, il fut établi que Kamel n?avait aucun alibi solide qui puisse le tirer d?affaire. Ce jour-là, selon l?enquête, il avait rendez-vous avec la victime et ils devaient se rendre tous les deux à Derrane pour régler une affaire. En toute confiance, Hassan a suivi son associé qui avait en tête un autre plan. (à suivre...)