Résumé de la 9e partie Huit ans après sa première condamnation, José Arigo est de nouveau arrêté pour pratique illégale de la médecine, mais on le libère, en attendant les résultats de son procès en appel. Le juge Immessi décide de faire le voyage à Congonhas de Campos où Arigo vit et a repris ses consultations. Il contacte un ami procureur dans une région voisine, et il le met au courant de l?affaire. «J?ai entendu parler de ce guérisseur, lui dit-il, il paraît qu?il fait des miracles ! ? Je veux justement me rendre compte de moi-même si ce qu?on dit à son propos est vrai ou faux ! Si vous acceptez de m?accompagner et de servir de témoin? ? Avec plaisir», dit le procureur. Les deux magistrats se retrouvent à Congonhas de Campos et se rendent à la clinique de Arigo. En dépit des accusations qui pèsent sur lui et de l?interdiction de reprendre ses activités, l?homme s?est remis au travail aussitôt libéré. Personne ne connaît, à Congonhas, le juge et le procureur et les deux hommes, pour mieux observer le guérisseur, ont décidé de se faire passer pour des visiteurs étrangers. Mais aussitôt qu?il les voit, José Arigo va vers eux. «Je sais qui vous êtes, leur dit-il. ? Nous sommes des visiteurs, dit le juge. ? Oui, mais pas des visiteurs comme les autres ! Vous êtes venus pour vous rendre compte de vous-mêmes de ce que je fais? Et je suis heureux que vous agissiez de la sorte !» Le juge et le procureur se regardent, interloqués. «Je serais encore plus heureux si vous acceptiez d?assister à une opération !» Il ajoute aussitôt : «Je sais que je contreviens à la loi mais pour moi, c?est le seul moyen de vous prouver que je ne suis pas un charlatan !» Le juge et le procureur se regardent de nouveau. «Comment avez-vous appris qui nous étions ? ? C?est le docteur Fritz?» Et Arigo d?évoquer le médecin allemand mort en 1918 et dont l?esprit «l?habite» ; c?est lui, selon Arigo, qui guide sa main quand il opère, c?est lui qui lui dicte les traitements, c?est lui encore qui le tient au courant de certains faits? «Alors, vous acceptez d?assister à une opération ?, reprend Arigo. ? Oui, dit le juge. ? Opérez, dit à son tour le procureur, mais à condition que vous ne mettiez pas en danger la vie de votre patient !» Arigo sourit. «Je ne mets jamais en danger la vie de mes patients, au contraire, je les soulage et je les guéris !» Il fait entrer les deux hommes dans la salle où il opère et il montre une femme, assise sur une chaise, en train d?attendre. (à suivre...)