Contre-attaque - La direction de l'USMH, par le biais de son vice-président, Fayçal Bensemra, n'a pas pris trop de temps pour répliquer aux propos de Mahfoud Kerbadj. En effet, le président de la LFP a immédiatement réagi après les incidents qui se sont produits lors du match USMH-USMA concernant les actes de violence survenus au stade 5-Juillet, avant-hier, et le remboursement de ce qui a été saccagé (caméras de l'ENTV entre autres) lors de ce match. Le vice-président de l'USMH, Fayçal Bensemra, lors de son passage dans une émission sportive sur la chaîne satellitaire, Ennahar TV, n'y est pas allé avec le dos de la cuillère pour défendre les intérêts de son club. Le responsable harrachi a également tenu, tout au long de son passage, à défendre les supporters de son équipe. Il a insisté sur le fait qu'ils sont loin d'être des voyous, tout en affirmant qu'il ne comprend nullement l'étiquette qu'on ne cesse de leur coller à chaque fois. «On nous colle tout le temps cette étiquette de supporters violents et fouteurs de troubles, alors que l'on ne l'est pas. Seulement, nos fans aiment leur équipe d'une manière différente que celles des fans des autres équipes, et il faut, donc, changer cette idée et au plus vite. Et comme preuve irréfutable de ce que j'avance, l'USMH avait perdu cinq fois à domicile sans que l'équipe adverse se plaigne de quoi que ce soit ou du comportement de nos supporters». Par ailleurs, à propos du remboursement des caméras de l'ENTV détruites et les déclarations de Kerbadj, qui a indiqué que le club coupable paiera les indemnités, le dirigeant harrachi était direct dans son discours en affirmant que dans cette affaire, plusieurs points méritent d'être clarifiés. «De un, ce n'est pas à Kerbadj de décider des sanctions, puisqu'il y a une commission de discipline en place, qui est la seule habilitée à prendre des décisions dans ce sens. De deux, je ne crois jamais avoir entendu parler d'une loi qui évoque ce qu'avance Kerbadj. De trois, l'organisation de cette rencontre n'était pas de notre ressort, étant donné que nous n'avons pas joué sur notre terrain, ce qui fera que la sécurité dans les gradins ne nous regarde ni de près ni de loin». Bensemra ne passera pas sans dire qu'il sent de la manipulation dans l'air dans cette affaire, surtout, ajoutera-t-il, «que les élections législatives approchent et certaines personnes veulent utiliser les jeunes pour des actes mal-faits».