Résumé de la 7e partie - Ahmed est bouleversé par la mort de son frère. il est effrayé aussi par la misère dans laquelle vivaient sa belle-sœur et son neveu. Il promet de les aider. Ton neveu aurais dû accepter ta première proposition, dit Fadhéla à son mari. — Le commerce, il a dit qu'il y en avais trop, au village ! — Et dans ta société, qu'est-ce qu'il peut bien faire ? — On lui trouvera toujours quelque chose ! Fadhéla est sceptique. — Tu le payeras à ne rien faire ? — Bien sûr que non, je lui donnerai du travail… Et puis, on lui fera passer son permis, il pourra toujours servir de chauffeur ! — Et pour le logement ? Ahmed fait un geste indécis : — On verra… On lui aménagera une pièce, au siège de la société. Les choses reprennent leur cours normal. Ahmed a laissé tellement de dossiers en attente. Il est de nouveau occupé et il a oublié son neveu. Mais un mois après, celui-ci se rappelle à son souvenir. — Quand est-ce que je viens, mon oncle ? — Bientôt, bientôt, répond Ahmed, embarrassé. Sans doute las d'attendre, le cousin débarque, un beau jour, avec un gros cabas. Ahmed est obligé de le recruter comme gardien. Il y en a déjà un, mais qu'à cela ne tienne, il le secondera ! Comme il ne lui a pas encore aménagé de pièce pour dormir, le jeune homme réside à la maison. Fadhéla ne voit pas cela d'un bon œil mais Ahmed lui a expliqué : — C'est provisoire ! En fait, il n'y a pas de pièce à aménager dans la société, à part des réduits où tiendrait à peine un homme. Toufik, conscient que la femme de son oncle ne soit pas d'accord pour qu'il loge plus longtemps à la maison, propose d'aller dans la cabane à outils du jardin. — Mais c'est inhabitable ! dit Nadia, à qui il fait, la première, cette proposition. — J'y serai à l'aise, dit-il. La jeune fille l'aide à arranger la cabane, elle lui fait placer un lit et une table de nuit. — Qu'est-ce qui te prend d'aller dans cette cabane ? lui demande Ahmed, honteux. — J'y serai bien, mon oncle, dit le jeune homme. Je me débrouillerai un réchaud et je cuisinerai ! — Pas question, dit Ahmed, tu prendras tes repas avec nous ! — Non, mon oncle ! Je ne veux pas être une charge pour vous ! Ahmed se dit que c'est peut-être la meilleure solution. Fadhéla, elle, est un peu honteuse d'écarter ainsi le neveu de son mari, mais elle se dit que c'est préférable pour tous. Il ne peut pas vivre indéfiniment à la maison. «Il va sans doute vivre longtemps ici, il vaut mieux qu'il s'habitue !» Ahmed est d'accord. (A suivre...)