Vérité - Tout le monde sait que la France s'est repue pendant l'occupation des richesses et des ressources de notre pays. L'Algérie a été son grenier à grains. Le blé du Sersou et des plateaux de Tiaret etait envoyé par bateaux entiers vers Marseille, son vin était expédié vers Sète à partir du port de Mostaganem. Son alfa venait de Telagh près de Sidi Bel Abbès, ses agrumes de la Mitidja et ses Tomson de Mohammadia au sud d'Oran.. Son cheptel, surtout le Merinos lui était fourni par les immenses étendues de la steppe comme M'sila, Aflou et El Bayadh. Toutes les villes et tous les villages travaillaient en fait pour la France. Même les algériens pouvaient servir en cas de conflit de chair à canon. Les dizaines de milliers de morts musulmans pendant la Première et Seconde guerres mondiales en témoignent et nous ne parlons pas de la guerre d'Indochine. Y-a-t-il quelque chose en Algérie, quelque chose que les français n'ont pas exploité à leur profit ? La réponse est non. Même le sous sol, et peut être surtout le sous sol a été littéralement pillé et confisqué pour servir « la grandeur de la France » et ses desseins et cela dès la conquête de 1830. Alors que l'ingénieur Eiffel dessinait les premiers croquis de sa tour qui deviendra la première attraction mondiale, ses adjoints réfléchissaient déjà à la qualité et au volume qu'une telle infrastructure devait supporter. Une équipe ira en prospection en Algérie pour juger de la fiabilité de certains minerais. C'est à Miliana qu'ils trouveront leur bonheur. La ville est calme et respire la sérénité et les mines du Zaccar ont l'air très prometteuses. Ils bivouaqueront à Marguerite, aujourd'hui Aïn Torki et installeront leur petit laboratoire de campagne lorsqu'ils embarqueront pour la France leur choix était tout tracé. Le métal du Zaccar pourrait parfaitement convenir à la fabrication de certaines pièces secondaires. Il semblerait selon les anciens de cette région qui le tiennent de leurs arrières grands parents que tous les boulons de cette gigantesque armature ont été usinés grâce au film du Zaccar.