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Boumerdès
Accouchements difficiles…
Publié dans Info Soir le 06 - 05 - 2012

Diagnostic - La prise en charge des patients dans les Etablissements de santé publics (ESP), service médico-chirurgical et autres maternités et CHU demeure un calvaire pour les patients.
Souvent, il faut user de ses connaissances pour se faire ausculter. Quand certains des malades sont «recommandés», aucune crainte. Ils seront tout de suite pris en charge, car «une personne ou un de leurs parents connaît quelqu'un dans le service». Le calvaire vécu mercredi dernier par une dame de Zemmouri qui allait accoucher de son premier bébé à la maternité de Aïn Taya, illustre parfaitement l'absence d'humanisme et de conscience professionnelle d'une partie du personnel.
La galère de cette même dame, selon les témoignages de son époux, a débuté ce même jour vers 17h à l'hôpital de Thénia dans la wilaya de Boumerdès où elle a été transférée par les éléments de la Protection civile de Zemmouri. Après une attente qui n'a pas trop duré au service de maternité dudit hôpital, la malheureuse devait être transférée, car la maternité de l'hôpital de Thénia «ne dispose pas d'un équipement suffisant pour ce genre d'accouchement».
En l'absence d'une ambulance, le mari est contraint de faire appel à un chauffeur de taxi pour se déplacer jusqu'au service maternité de l'hôpital de Aïn Taya. Là, l'enfer commence. Arrivés sur les lieux, il a fallu faire des pieds et des mains pour voir le médecin. Ce dernier, une femme de moins de 40 ans, a «fait la sourde oreille» à toutes les sollicitations. «Je suis médecin, nul ne peut me donner de leçons s'agissant de mon travail. A chacun son métier. Juger de l'urgence d'un cas, c'est le mien. Alors prenez place dans la salle d'attente et attendez votre tour.» Les «sages-femmes» affichent un mépris inégalé envers des dames pour lesquelles la Constitution de ce pays a pourtant «garanti le droit aux soins». 00h passée. Rien en vue. Après des appels donnés par-ci par-là, S., la patiente, finit par être reçue par le médecin.
L'on croyait la fin du cauchemar. Pas du tout. Qu'une illusion. «Ici plus de place. On vous suggère de rentrer chez vous et de revenir au lever du jour», lui dit-on. Le mari, sa famille et ses amis ne sont pas de cet avis.
Ils prennent la destination de l'hôpital de Kouba qui, «faute de places disponibles», les oriente, une fois de plus, vers l'hôpital de Aïn Taya. Munis d'une lettre de recommandation, ils croyaient que les choses allaient rentrer dans l'ordre et ainsi permettre à S. d'accoucher enfin. C'était loin d'être le cas.
Après des allers et retours dans l'enceinte dudit hôpital, il fallait bien trouver une solution particulièrement après que «la sage-femme» de service cette nuit-là, a fait montre d'une insouciance inimaginable. Elle a fait appel aux agents de sécurité de l'établissement pour «mater» la colère des parents qui accompagnent les malades. 3h 15. Plus rien à faire dans un hôpital qui ressemble à tout sauf à un établissement de santé.
S. est tout de suite admise dans une clinique privée à Rouiba où elle a accouché vers 7 du matin d'une fille qui se porte à merveille. En dépit de toutes les réformes engagées, le secteur de la santé est toujours malade. Malade de certains de ses responsables, mais aussi de quelques personnels.


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