Opération - Elles ont été relogées hier à la zone d'extension. L'opération de relogement des familles affectées par les inondations d'octobre dernier a permis le recasement, dans des logements sociaux locatifs, de 82 familles sinistrées, les dernières se trouvant encore au centre de transit aménagé dans l'ancienne usine de chaussures (ex-Sonipec) d'El-Bayadh, ainsi que de 168 autres familles occupant des bâtisses situées à proximité d'Oued Deffa, au quartier El-Guerraba à El-Bayadh. Tous les moyens humains et matériels appropriés, notamment des agents, des camions et des autobus ont été mobilisés par les autorités locales pour cette opération de relogement des sinistrés dans leur nouvelle habitation. Plusieurs bénéficiaires de cette opération ont affiché leur satisfaction quant à cette opération de relogement, à l'instar de Belaïdouni Cheikh, 57 ans, père d'une famille de plusieurs enfants, qui a estimé que «l'Etat a tenu ses engagements envers les sinistrés d'El-Bayadh». Le jeune Hichem Youcefi s'est, de son côté, félicité de cette initiative de relogement après un séjour au centre de transit où il a vu naître sa fille Bouchra au lendemain des inondations qui ont causé l'effondrement de son ancienne habitation au quartier El-Khouadda, à El-Bayadh. Dans son intervention, le wali d'El-Bayadh a indiqué que l'opération de relogement des 250 familles sinistrées entre dans le cadre des efforts fournis par les pouvoirs publics pour la prise en charge des sinistrés des inondations d'octobre 2011 et ayant déjà permis le relogement de 342 familles. Le chef de l'exécutif de la wilaya a aussi fait part de la réception prochaine d'une étude, confiée à l'Agence nationale des ressources hydriques, concernant la délimitation de la bande foncière exposée à la menace d'inondation de Oued-Deffa, afin de prendre les mesures préventives qui s'imposent. Pour rappel, une heure de pluies torrentielles avait suffi, début octobre, pour donner à El-Bayadh l'image d'une ville fantôme, scindée en deux blocs, résultat des fortes crues de l'oued qui traverse la ville. Dans un premier temps, 127 familles déclarées sinistrées avaient été hébergées dans des établissements scolaires suite à la destruction totale de leur habitation, notamment celles situées dans les anciens quartiers de Legraba, Ksar Boukhouadha et de Oued Ferane, situés sur les rives de l'oued en furie qui a vu ses crues déborder à plus de 300 mètres. Des dizaines de maisons et de commerces avaient été complètement inondés, générant des pertes matérielles importantes. Deux ponts essentiels du centre-ville avaient cédé aux fortes crues. Pour rappel, ces inondations ont fait 10 morts et des dizaines de blessés.