Changements La réforme universitaire sera mise en ?uvre à partir de la prochaine rentrée dans certaines universités qui réunissent les conditions requises sur la base d?un cahier des charges. Au cours de la réunion de préparation de la prochaine rentrée qui s?est déroulée, hier, dans le cadre de la troisième semaine scientifique nationale des universités, le ministre du secteur, Rachid Harraoubia, a mis l?accent sur cette réforme qui doit «rapprocher l?université algérienne des standards internationaux» et répondre à «des enjeux économiques dictés par la mondialisation». Selon la tutelle, celle-ci verra «une implication totale des enseignants et permettra à l?étudiant de prendre une part active» dans sa formation. Les changements qui interviendront viseront notamment le programme ainsi que le mode d?enseignement comme ils se concrétiseront par l?introduction d?un nouveau régime de licence (3 ans). La réforme de l?enseignement supérieur se fera toutefois graduellement pour s?étendre à tous les établissements universitaires, ce qui «demandera certainement plusieurs années» selon des responsables du ministère qui ont assuré que celle-ci «est irréversible». L?autre aspect qui a été abordé au cours de la réunion d?hier était lié à la préparation de la prochaine rentrée universitaire sur le plan des infrastructures. On signale la réception à cette date de 50 000 nouvelles places pédagogiques ainsi que 20 000 lits (en plus de 20 bibliothèques, 4 auditoriums et 14 restaurants) pour l?ensemble des 57 établissements universitaires dont 27 universités. Le directeur de la planification, M. Belamane, a souligné que malgré les nouvelles places, l?hébergement reste insuffisant et crée un dysfonctionnement. Mais il préfère parler de «surcharge» et non de «déficit», indiquant qu?un étudiant sur deux sera hébergé. Selon les responsables du ministère, il sera tenu compte pour la prochaine rentrée d?une deuxième session de l?examen du baccalauréat. D?ores et déjà, on mise sur l?arrivée de 150 000 nouveaux bacheliers (130 000 en 2003) sur un total de 575 000 candidats (545 000 l?an dernier).