Résumé de la 12e partie - A l'approche de leur mariage, Kenza et Omar font les courses ensemble. Omar conduit comme un fou. Il ne voit pas une voiture qui vient en sens inverse... Elle a de la peine à ouvrir les yeux, et quand elle les ouvre, elle est surprise de se retrouver dans un lit. Son père et sa mère sont là et la regardent. — Elle revient à elle, dit Tahar. — Dieu merci, soupire Baya. Un homme en blouse blanche s'approche. — Attention, ménagez-là ! Elle murmure. — Papa... maman... Baya lui prend la main. — Ma petite ! — Qu'est-ce que je fais ici ? demande Kenza. — Tu es à l'hôpital, dit Tahar. — A l'hôpital ? Elle se rappelle aussitôt Omar, la course folle sur l'autoroute, la voiture qui venait en sens inverse. — Omar, dit-elle. — Ne t'inquiète pas, dit Tahar, il n'a rien, juste des contusions... Même pas une fracture ! C'est d'ailleurs un miracle ! — J'ai vu la voiture, dit Kenza... J'ai dit à Omar qu'il allait trop vite... Il riait, il s'est retourné pour me parler... J'ai crié, puis je n'ai plus rien vu ! Le noir... Le noir total ! — Ma pauvre fille ! dit Baya, refoulant l'envie de pleurer ! — Depuis quand est-ce que je suis ici ? demande Kenza. — Trois jours, dit Tahar. La jeune femme s'affole. — Trois jours ? — Tu étais dans le coma ! — Dans le coma... Mais pourquoi ? Elle essaie de se lever. L'infirmier intervient. — Doucement, il faut ménager le moignon... — Le moignon ? dit Kenza, quel moignon ? Elle plonge la main sous les draps, pour se tâter. Elle pousse un cri. — Ma jambe ! Tahar et Baya la prennent chacun par la main. — Kenza, il faut te montrer courageuse... Tu as été amputée d'une jambe. — Ma jambe ! Ma jambe ! Elle veut se lever pour se mettre à courir, pour montrer qu'elle n'est pas amputée et qu'elle a toujours sa jambe, puis elle retombe sur le lit et se met à sangloter. — Laissez-la pleurer, dit l'infirmier. (A suivre...)