Résumé de la 7e partie n Kenza révèle à sa mère sa liaison. Baya s'emporte, la jeune fille se défend, mais la partie est loin d'être gagnée ! Quand le père, Tahar, arrive, les trois filles s'enferment dans leur chambre. — Elle va lui parler ! dit Nadia. — Et il va refuser, dit Kenza. Je me suiciderai ! Tout dépend comment maman lui présentera les choses ! dit Souad pour rassurer sa sœur. Un long moment, fait d'angoisse, s'écoule, puis Baya vient chercher les filles. — Vous vous êtes enfermées, alors qu'il y a beaucoup de travail à faire : la lessive, le dîner... — On vient, dit Souad. — Maman, interroge Nadia, tu en as parlé à papa ? Baya se renfrogne. — De quoi te mêles-tu, toi ? allez, à la cuisine ! Kenza sort, la tête basse. — Maman, insiste Nadia, qu'est-ce que papa a dit ! — Toi, va à la salle de bains, tu mettras le linge à tremper ! — Elle ne veut rien dire, chuchote Kenza à Souad, c'est qu'il a refusé ! — Ne te fais pas de mouron, répond la jeune fille, il n'a pas le droit ! Et puis, tu sauras te défendre. — Toi, dit Baya à Souad, rejoins ta sœur, quant à toi, Kenza, à la cuisine, avec moi ! Les filles obéissent. Kenza a compris que sa mère veut la prendre seule, sans doute pour que son père lui parle. Quelques minutes après, en effet, Tahar la rejoint. — Ma fille, commence-t-il. Kenza a si honte qu'elle baisse la tête. — Ta mère vient de me parler... Il hésite, il est aussi embarrassé que la jeune fille. — En fait, j'ai été surpris par ce qu'elle m'a dit... Je t'avoue que j'ai toujours gardé l'espoir que tu épouses un jour le fils de mon frère, ton cousin Kamel ! Il lui parle de Kamel. Kenza a envie de pleurer ! — Mais je vois que tu n'as aucun sentiment pour ton cousin... C'est ton droit ! Mais ce garçon qui veut demander ta main, tu ne crois pas que c'est aller trop vite en besogne... Elle ne répond pas. — Quand on est jeune, on a tendance à se montrer enthousiaste, passionné même, je pense que tu devrais réfléchir, tu n'es pas de mon avis ? Elle prend son courage à deux mains et murmure. — J'ai réfléchi ! — Et tu crois que c'est l'homme qu'il te faut ! — Oui, dit-elle encore, sans lever la tête ! — Moi, je ne vois pas d'inconvénient que tu te maries avec l'homme que tu auras choisi, tout ce que je demande, c'est que tu t'assures que c'est un garçon correct...Tu es d'accord avec moi ? — Oui, dit-elle. — Alors, réfléchit encore !