Résumé de la 1re partie - Karim est bien décidé, il enverra sa mère demander la main de Naoual... En emmenant ses parents demander la main de Naoual, la jeune femme dont il est éperdument amoureux, Karim est très confiant : elle est très jolie (sa mère, il en est sûr, appréciera beaucoup sa chevelure blonde et ses yeux verts), elle est intelligente, puisqu'elle est enseignante et, par-dessus tout, elle appartient à une famille honorable ! Il se rappelle des propos de son père : «on n'épouse pas une fille uniquement pour sa beauté ou sa fortune. c'est, avant tout, la famille qui importe.» Il les connaît bien, dans la famille ou dans son entourage, des jeunes hommes qui ont épousé de belles jeunes femmes et qui, par leur comportement, les ont traînés dans la boue ! Karim, lui, est certain : Naoual, sa fiancée, qui sera, si Dieu veut sa femme, est vraiment l'épouse idéale... Son père et sa mère ont discuté avec la jeune femme, ils ont aussi discuté avec ses parents. Tout semble s'être bien déroulé, mais à la dernière minute le visage de sa mère s'est empourpré. Que s'est-il passé ? Naoual n'a rien dit de désagréable, ni ses parents d'ailleurs. Tout le monde a été correct et on s'attendait à discuter des conditions du mariage, à fixer le trousseau et surtout la dot. «Ce sera pour une autre fois !», a dit Taos, sa mère. Karim l'a regardée, stupéfait, mais elle a fui son regard. Son père, Belkacem, s'est étonné, mais Taos s'est penchée vers lui, en lui disant : — ce sera pour la prochaine fois ! L'étonnement se lit sur le visage des parents de Naoual et la jeune femme, elle-même, reste bouche bée. — ah bon, a dit le père. — oui, à dit la mère de Naoual. — Pourquoi ? demande la mère de Naoual, nous sommes là pour discuter de tout ! — je vous l'ai dit, ce sera la prochaine fois ! Le père de la jeune femme réagit. — elle a dit la prochaine fois, dit-il, ce sera la prochaine fois. On regarde Karim. — oui, bredouille-t-il, ma mère est malade, elle doit prendre son traitement ! Belkacem tente également de sauver la face. — elle a oublié ses médicaments ! D'ailleurs, Taos se lève. — nous devons partir ! Les parents de Naoual sont déçus. Ils se tournent de nouveau vers Karim. — nous n'avons rien décidé ! — ce n'est rien, dit le jeune homme, je m'entends bien avec Naoual, nous allons régler cela ! Ses parents, eux, sortent sans prendre congé. — attendez, dit Karim. — tu nous trouveras devant la voiture ! (A suivre...)