Préparatifs - Les élections locales prévues pour fin novembre prochain ont été, durant le week-end, au menu des activités des partis politiques. Ces derniers se préparent à cette importante échéance électorale notamment par la définition des critères d'élaboration des listes de candidatures. Ainsi, le Rassemblement national démocratique (RND) a adopté les programmes d'action de sa commission nationale de préparation des élections locales lors d'une réunion du bureau national du parti présidée par son secrétaire général, Ahmed Ouyahia. Les programmes d'action de la commission «reposent essentiellement sur l'orientation et la coordination des commissions de wilayas installées au niveau de l'ensemble des bureaux de wilayas du parti», a précisé le porte-parole du parti, Miloud Chorfi, à l'issue de la réunion. Le bureau national a appelé «la famille du RND à oeuvrer avec dévouement et loyauté conformément aux principes et bases du parti en vue de réaliser des résultats positifs lors de cette échéance électorale». Le Front des forces socialistes (FFS), par la voix de son premier secrétaire, Ali Laskri, a exprimé son intention de s'impliquer pleinement dans les prochaines élections locales et se présenter dans le maximum de wilayas. Dans le cadre des préparatifs pour ses élections, il a indiqué également qu'il sera procédé, juste après les rencontres de formation et l'université d'été, à la détermination, avec le bureau politique et les membres du comité central, des normes et critères d'élaboration des listes de candidatures et de sélection des candidats. Pour sa part, l'Alliance nationale républicaine (ANR) a appelé les partis partageant la même orientation politique, à présenter des «listes communes» à ces prochaines élections. «Le regroupement des partis en familles politiques est nécessaire afin d'éviter la dispersion des voix», a plaidé le secrétaire général de l'ANR Belkacem Sahli, rappelant, à cet égard, «l'expérience des dernières élections législatives». La loi exigeant un minimum de 7 % des voix aux élections locales est «défavorable aux partis nouvellement agréés» et «diminue leurs chances d'être représentés aux assemblées élues», a-t-il estimé. Le parti Tajamoû Amel el Djazaïr (TAJ-Rassemblement de l'espoir de l'Algérie) dont la réunion préparatoire au congrès constitutif s'est tenue samedi à Alger a, à l'instar des autres partis, annoncé sa participation. «TAJ participera bien évidemment aux élections localement. Mais cette question sera débattue par la direction nationale», a affirmé son premier responsable, Amar Ghoul. De son côté, le Front de libération nationale (FLN) a indiqué qu'il œuvrait à associer tous ses militants à l'élaboration des listes des candidats aux prochaines élections des assemblées populaires communales et de wilayas.