Echéance - Moins de deux mois nous séparent des prochaines élections locales prévues le 29 novembre. Sur la scène politique, c'est déjà l'effervescence. Du côté du Parti des travailleurs (PT), la question de la participation à ce rendez-vous n'est pas encore tranchée. Depuis Blida, où elle a présidé jeudi une assemblée générale ordinaire des cadres et des militants du parti, Louiza Hanoune a fait savoir que le comité central du parti se prononcera lors de sa réunion, ce mois-ci, sur la participation du parti à cette échéance, précisant que les consultations avec les militants au niveau de la base avaient d'ores et déjà débuté. L'autre point soulevé par la SG du PT, concerne l'amendement de la Constitution. Elle a souligné, à ce propos, qu'il nécessitait «des élections législatives anticipées reflétant la volonté réelle du peuple» et une assemblée Constituante pour sa rédaction. S'agissant de la formation de la toute nouvelle équipe gouvernementale, Mme Hanoune a assuré «soutenir le nouveau gouvernement, conduit par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, car émanant d'une décision intérieure souveraine et non imposée par l'étranger», et ce, même si la nouvelle composante gouvernementale «ne reflète pas la véritable représentation du peuple et renferme des contradictions». Pour sa part, le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) a, lors d'une réunion en cession ordinaire de son conseil national tenue hier, à Alger, affirmé sa participation à ce rendez-vous électoral. Par ailleurs, Bouguerra Soltani a affirmé, hier dans une allocution d'ouverture d'une conférence à Alger, que son mouvement «est fin prêt» à participer aux prochaines élections locales prévues le 29 novembre, précisant qu'il «peut se retirer de cette échéance s'il y a des dépassements», tout en regrettant que d'autres membres «aient rompu leurs engagement en acceptant de participer au gouvernement après que le MSP eut annoncé sa non-participation». Le leader du MSP a estimé, par ailleurs que «le gouvernement technocrate actuel n'est autre qu'un gouvernement chargé d'expédier les affaires courantes et ne peut prendre des décisions politiques décisives dans l'intérêt du pays». Par ailleurs, le coordinateur général du Parti des jeunes (PJ), a déclaré, à partir de Médéa, que sa formation politique se présentera, pour des raisons stratégiques, dans un nombre limité de communes, n'écartant pas l'éventualité d'une absence aux élections pour les assemblées populaires de wilaya (APW). Hamana Boucherma a précisé, dans le même sillage, que la décision finale reviendra aux instances élues du parti, tout en faisant observer que quel que soit cette décision, le Parti des jeunes continue d'inscrire sa démarche dans une optique de changement pacifique et militera jusqu'au bout en faveur d'une plus large participation des jeunes dans la prise de décision et la gestion des affaires de la communauté.