Consécration Chez les Sanafir, le maître d?ouvrage est incontestablement le coach français Bracci. Une semaine après avoir réussi son pari fou, celui de retrouver l?élite trois ans après l?avoir quittée, le doyen des clubs de l?Est, le CS Constantine, savoure cet événement. Cet exploit, on l?assimile vite au travail entrepris par le coach français Bracci. Un vieux routier qui, jusqu?à présent, a préféré travailler loin des feux de la rampe. Bracci a réussi à construire incontestablement un «bloc» et sa griffe est apparue lors du décompte final : le CSC cuvée 2003-2004 porte désormais son empreinte, sa sévérité et aussi sa force de caractère. Sans grand tapage, le «bloc» à Bracci a découragé, durant la saison, des équipes huppées entre autres le MOC, le Hilal Chelghoum Laïd, l?AS Batna, le MC El-Eulma, l?AS Khroub et l?US Biskra. Dans son ultime match face au Hilal Chelghoum Laïd, la composante clubiste ne se laissa point faire. Elle se battit avec beaucoup de tact et finit par s?imposer devant un adversaire coriace. En majorité des jeunes qui avaient de l?enthousiasme et du talent à revendre. Ils s?appellent Amroune, Sedrati, Maïza, Zerdia, Ouachem, Laâmèche, etc. Au Vieux-Rocher, on rêve déjà d?un big team. En d?autres termes, au CSC après les longues nuits orageuses des années passées, c?est un soleil radieux qui illumine le groupe. Dans ses dernières déclarations, Bracci ne veut point se prononcer quant à sa reconduction à la tête du CSC. «Pour l?heure, il me revient d?abord de savourer et de goûter aux effets que seule une accession peut procurer», précise-t-il. «A travers le CSC, ajoute-t-il, ce sont la joie et le bon vouloir de continuer sa mission en qualité de coach, car avec un public comme celui de ce club, cela m?encourage à rester. Seulement, il y a lieu d?attendre pour mieux voir.» Côté joueurs, on attend les décisions qui seront prises lors de la prochaine assemblée prévue le 22 mai.