Santé-syndicat - La Fédération nationale des personnels de la santé publique (FNPSP) a appelé le ministère de tutelle à satisfaire une série de revendications, dont la titularisation de tous les travailleurs contractuels et vacataires, a indiqué hier un communiqué de la Fédération. La FNPSP, affiliée au syndicat national autonome des personnels de l'Administration publique (SNAPAP), a plaidé pour l'ouverture de "postes de promotion interne" pour les corps communs et la généralisation de la prime d'intéressement et de contagion au profit de l'ensemble des corps avec l'unification du régime indemnitaire et la dynamisation du rôle des commissions internes au niveau des établissements sanitaires. Parmi les revendications, l'ouverture de postes de formation dans les instituts spécialisés pour améliorer le niveau du corps paramédical et la révision de certains articles du statut des paramédicaux, notamment en ce qui concerne la promotion des infirmiers qualifiés et les auxiliaires de la santé. Artisanat-développement - Le ministre du Tourisme et de l'Artisanat, Mohamed Benmeradi, a indiqué, hier à Constantine, que son département table sur le développement de l'artisanat, considéré comme «un des maillons forts de l'économie nationale». L'activité artisanale, créatrice de richesses et d'emplois, a subi des "métamorphoses positives» durant ces dernières années, même si "beaucoup de choses restent à faire», a déclaré à l'APS le ministre, faisant part de l'importance de la formation dans le développement des métiers artisanaux appelés plus que jamais à soutenir la production locale. La mise en place de «moyens logistiques essentiels» pour le développement de ce secteur constitue «une obligation» que le ministère s'attelle à «remplir», a encore souligné le ministre qui a insisté sur l'urgence de développer les «métiers manuels", surtout ceux auxquels les jeunes s'intéressent. M. Benmeradi a indiqué en outre que son département était «en phase de mettre en place des mécanismes incitatifs pour l'investissement dans le secteur de l'artisanat», en mettant à la disposition des artisans «les espaces d'activités adéquats» et «les mesures de facilitations essentielles". Diabétiques/ Sécurité sociale - Les associations des diabétiques ont appelé hier samedi à Alger la Caisse nationale des assurances sociales (CNAS) à prendre en charge le remboursement des piqûres d'insuline. En marge de la journée d'étude sur le diabète, les associations ont rappelé que l'Etat prend en charge à 100% le remboursement des médicaments de diabète "à l'exception des piqûres d'insuline» dont le prix de l'unité varie entre 20 et 25 DA. Pour ces associations, même si ce prix semble «infime», il reste «coûteux» pour les associations des diabétiques d'autant plus qu'un malade a besoin de 4 à 5 piqûres par jour estimant que le non remboursement pousse les malades à utiliser la même piqûre plusieurs fois, ce qui représente un danger pour leur santé. Les associations ont en outre appelé à l'indexation de la piqûre d'insuline à un prix référentiel afin de la mettre à la disposition du malade accusant certaines officines qui achètent ces piqûres auprès des grossistes de produits parapharmaceutiques sans facturation pour éviter le contrôle.