Le Conseil des lycées d'Algérie (CLA), a annoncé récemment que beaucoup d'enseignants souffrent de plusieurs maladies dites professionnelles. 10 %, soit 30 000 enseignants, ont même eu des dépressions et 60 % souffrent de troubles d'ordre psychologique. Parmi les maladies professionnelles dénombrées, on cite l'hypertension, des troubles du système nerveux, des allergies dues généralement à la poussière et l'utilisation de la craie. Cela signifie que la pression est importante sur les enseignants, car demander à un enseignant de faire cours dans des classes dépassant 40 élèves et d'avoir un bon rendement n'est pas logique. Le dossier névralgique et sensible de la médecine du travail devra constituer une préoccupation majeure de la tutelle et de ses partenaires sociaux. D'ailleurs ces derniers n'ont pas cessé de sensibiliser les autorités publiques sur ce dossier.