Les fonctionnaires de l'hôpital psychiatrique Drid-Hocine, en grève depuis dimanche dernier, comptent poursuivre leur mouvement de protestation jusqu'à satisfaction totale de leurs revendications. L'appel du Syndicat national autonome de la Fonction publique (Snapap), ayant déposé un préavis de grève des corps communs et de l'administration de la santé pour les journées du 16, 17 et 18 septembre courant, a été reçu favorablement. «La grève a été suivie à 95 % au niveau de cet hôpital», nous a confié le porte-parole de la section syndicale de cet établissement hospitalier, Youcef Bransi. Il a poursuivi : «Nous n'allons pas faire marche arrière jusqu'à l'aboutissement de nos revendications. Au cas où nous n'aurions aucune réponse de la part de notre tutelle, nous allons renouer avec la protestation», a-t-il tranché. Une centaine de grévistes se sont regroupés hier devant l'entrée de l'établissement pour réclamer leurs droits liés à l'amélioration de leurs conditions socioprofessionnelles. Parmi les revendications : la révision du statut particulier des corps communs et l'abolition de l'article bis 87 de la loi 90-11. Les employés de l'hôpital ont bénéficié d'une très maigre augmentation, à savoir 900 DA, alors qu'ils revendiquent une prime de 4 500 DA minimum. Un agent polyvalent présent au rassemblement nous indiquera qu'il est employé au CHU depuis 18 ans et qu'il perçoit un salaire de 9 000 DA seulement. Ces grévistes menacent de recourir à la grève illimitée le 7 octobre prochain. A signaler que ce mouvement de protestation a été observé également au niveau de certains autres établissements de santé à l'exemple de l'hôpital Zemirli, le CHU Med-Lamine-Debaghine et Mustapha-Pacha.