Surprise - Le jour de l'enterrement de Mitterrand, les Français choqués voyaient pour la première fois deux familles côte-à-côte unies par la même douleur, mais feignant de s'ignorer pour sauver les apparences. Il est clair qu'en matière de morale, les Européens sont de très mauvais élèves et même de très bons derniers. Nous le savons par leur production artistique, littéraire et cinématographique, par leurs mœurs quotidiennes et par leur façon de vivre et d'aborder la vie. Leurs beaux discours, leurs sermons enflammés qui gonflent les foules ne tiennent en réalité pas la route devant la beauté sculpturale d'une femme qui les aguiche et met en valeur ses atouts et les cambrures de ses formes. Que ce soit la France d'en haut ou la France d'en bas, tout le monde est branché sur le beau sexe et particulièrement les hommes du pouvoir. Même les icônes politiques que l'on croyait vaccinées contre les tentations de la chair ou en tout cas qui en donnaient l'image comme François Mitterrand, seront bousculées et rattrapées par leurs frasques. C'est par un pur hasard qu'un journaliste a découvert l'existence d'une double vie de celui qui dirigeait la France depuis plus d'un septennat. François Mitterrand, qui n'avait pourtant ni le génie de Jaurès ni le talent de Mendes France, avait caché aux Français deux choses importantes : d'abord qu'il était malade et bien atteint et ensuite qu'il était bigame puisqu'il avait une fille d'un second lit, Mazarine. Autre détail gênant en ce qui concerne ces couples de la République : la sécurité de Mazarine, son logement et sa prise en charge étaient assurés par les services de l'Elysée mais sous un chapitre anonyme. Le jour de l'enterrement de Mitterrand, les Français choqués voyaient pour la première fois deux familles côte-à-côte unies par la même douleur, mais feignant de s'ignorer pour sauver les apparences. Comment et dans quelles circonstances le Président français a connu sa seconde femme qui est restée volontairement dans l'ombre pendant toutes ces années, cela personne ne le sait. Le Président Giscard d'Estaing ne fera pas exception à la règle, il sera, lui aussi, attiré par les femmes autant que les femmes sont attirées par l'ivresse du pouvoir. Contrairement à Mitterrand qui est resté très classique et très rigoureux du choix de sa compagne, Giscard au contraire a fait régulièrement le mur du Palais de l'Elysée pour rejoindre ses maîtresses. Selon les services de sécurité extérieurs à l'Elysée, le Président choisissait souvent une voiture banalisée et évitait bien sûr de se faire reconnaître. Si Pompidou a été très correct avec sa femme qu'il adorait au demeurant, sa femme, elle, a fait beaucoup parler d'elle concernant certaines soirées non-stop. Elle a bien sûr toujours nié s'être copieusement vautrée dans la luxure.