En 1968, un plongeur américain, Dean Hawes, découvre, au nord-est de Cape Charles, l'épave d'un navire qu'il ne parvient pas à identifier. Le mauvais temps l'empêche de retourner au fond, mais quelques années après, il croit, en regardant des images du «Cyclops» qu'il s'agit de l'épave qu'il a trouvée. Il convainc la marine américaine de retourner sur les lieux de l'épave. On y découvre, en effet, plusieurs carcasses de bateaux, mais aucune ne correspondait au «Cyclops». En 1925, c'est un cargo japonais, le «Rifuku Maru», qui connaît le même sort. Mais avant de disparaître corps et biens, l'équipage a eu le temps de lancer un message de détresse : «Danger like dagger now. Corne quick», ce qui signifie : «Danger, poignard, au secours, vite !». On s'est beaucoup interrogé sur la signification de ces mots : le bateau a-t-il été attaqué par des gens, armés de poignards ? Ou s'agissait-il d'un message codé pour indiquer un danger plus grand ? La marine japonaise de l'époque n'a pas cru bon de donner des explications à ce sujet ! En 1938 c'est l'«Anglo-Australian» qui sombre. Peu après la disparition, il envoie ce message : «Temps idéal, tout va bien». Que s'est-il alors passé ? Aucun cyclone, aucune tempête n'a été signalé dans la zone. En 1950, le cargo «Sandra», chargé de 300 tonnes d'insecticides, quittait Savannah en direction de Puerto Cabello, au Venezuela. Il a quitté le port et, sur une mer d'huile, prend le large. Il n'a plus jamais donné signe de vie. Il y avait vingt-huit hommes à son bord, tous des marins expérimentés.