Résumé de la 25e partie n De nombreuses hypothèses ont été échafaudées pour expliquer la disparition des passagers du «Mary Cellars». Un lien est établi avec le Triangle des Bermudes. Après le «Marie Cellars», d'autres disparitions de bateaux ont été signalées dans la zone des Bermudes. En 1880, c'est un navire de l'école britannique «L'Atalanta» qui disparaît avec 290 officiers. Aucune trace, ni du navire ni de ses passagers n'a été retrouvée. Quatre années après ce drame, c'est au tour du «Miramon», une goélette italienne de connaître le même sort. En mars 1918, c'est le ravitailleur américain, «USS Cyclops» qui disparaît, au cours d'un voyage entre Barbados et Baltimore. Conçu pour ravitailler d'autres navires en charbon, il est mis avec l'entrée en guerre des Etats-Unis, au service des Alliés. Le 16 février 1918, il part de Rio de Janeiro avec une cargaison de manganèse. Le 20 février, il est à Bahia, puis il met le cap sur Baltimore, dans le Maryland. Il ne devait pas faire d'escale, mais il s'arrête à Barbados, une petite île de l'Atlantique, à l'est de la mer des Caraïbes. Il charge des marchandises et, le 4 mars, il reprend sa route en direction de Baltimore. Il ne donnera plus signe de vie. On a d'abord pensé que le bateau avait été coulé par les sous-marins allemands, mais l'enquête menée après la guerre a montré qu'au moment où le ravitailleur mouillait dans l'Atlantique, il n'y avait aucun bateau ennemi dans les environs. En 1968, un plongeur américain, Dean Hawes, découvre au nord-est de Cape charles, l'épave d'un navire qu'il ne parvient pas à identifier. Le mauvais temps l'empêche de retourner au fond, mais quelques années après, il croit, en regardant des images du «Cyclops» qu'il s'agit de l'épave qu'il a trouvée. Il convainc la marine américaine de retourner sur les lieux. On y découvre, en effet, plusieurs carcasses de bateaux, mais aucune ne correspondait au «Cyclops». En 1925, c'est un cargo japonais, «le Rifuku Maru», qui connaît un sort similaire. Mais avant de disparaître corps et biens, l'équipage a eu le temps de lancer un message de détresse : «Danger like dagger now. Corne quick», ce qui signifie : «Danger, poignard, au secours, vite !» On s'est beaucoup interrogé sur la signification de ces mots : le bateau a-t-il été attaqué par des gens, armés de poignards ? Ou s'agissait-il d'un message codé pour indiquer un danger plus grand ? La marine japonaise de l'époque n'a pas cru bon de donner des explications à ce sujet ! En 1938, c'est «l'Anglo-Australian» qui sombre. Peu après la disparition, il envoie ce message : «Temps idéal, tout va bien» Qu'est-ce qui s'est alors passé ? aucun cyclone, aucune tempête n'a été signalée dans la zone. En 1950, le cargo «Sandra», chargé de 300 tonnes d'insecticides, quittait Savannah en direction de Puerto Cabello, au Venezuela. Il a quitté le port et c'est sur une mer d'huile qu'il prend le large. Il n'a plus jamais donné signe de vie. Il y avait vingt-huit hommes bord, tous des marins expérimentés. En 1961, un voilier-école, «L'Albatros», sombre au large de la floride... En 1973, un cargo allemand de 13 000 tonneaux, «L'Anita», disparaît également, avec une charge de charbon. Il appareillait de Newport News, en Virginie, vers l'Allemagne. On a beau l'attendre, il n'est jamais arrivé à destination. Il y avait à son bord 32 hommes. Il y a aussi des bateaux de plaisance, des yachts qui ont disparu sans donner signe de vie. il est vrai que leur disparition est moins médiatisée que celle des gros bateaux. (à suivre...)