Résumé de la 7e partie - Amina rencontre enfin l'homme qui a demandé sa main. Elle lui fait comprendre qu'elle n'a nullement l'intention de se marier. Zohra suffoque. — Tu lui as dit cela ! — Oui, dit la jeune fille. Et je ne lui ai pas menti. Les études de médecine sont longues... et puis, je lui ai dit la vérité : je ne veux pas l'épouser. — Malheureuse, tu as perdu l'occasion de faire un beau mariage, d'épouser un homme riche et influent ! — Je t'ai déjà dit que je n'épouserai pas un homme pour sa fortune ! — C'est vrai, tu attends le prince charmant ! Ce pauvre Hocine est donc laid à ce point pour que tu le renvoies comme un malpropre ? — Il n'est pas du tout laid ! — C'est vrai, tu ne l'aimes pas ! Zohra va lui faire la tête pendant quelque temps, puis elle se décrispe. En tout cas, elle ne lui reparle plus de Hocine. Heureusement que la mère de celui-ci ne s'est plus manifestée. — L'affaire est classée, dit Nabila. — Oui, dit Amina, contente. Mais l'affaire n'est pas du tout classée. Quelques semaines après, alors qu'elle attend désespérément le bus pour rentrer chez elle, une voiture s'arrête et le chauffeur lui dit : «Montez !» C'est lui. Il s'est rasé les cheveux mais elle le reconnaît : c'est bien Hocine, l'homme qui a demandé sa main et qu'elle a éconduit. Comme elle ne lui répond pas, il klaxonne. — On vous appelle, dit un passant. — Moi, dit-elle. — Oui, l'automobiliste vous appelle ! Vous le connaissez ? — Oui, dit-elle. Pour ne pas donner d'explication, elle va vers lui ; Hocine, avec un grand sourire, lui ouvre la portière. — Montez ! Je vous conduis ! — Il n'y a pas de bus, dit-elle. — J'ai vu, dit-il, heureusement que je suis passé par là. Il lui demande de ses nouvelles, il l'interroge sur ses études. Elle répond, d'abord gênée, mais il la met vite à l'aise, par une plaisanterie qui la fait rire. — On peut prendre un thé, lui dit-il. — Non, dit-elle, je dois rentrer... Je suis affreusement en retard ! Ma mère... — Ta mère est aussi sévère que cela ? — Oui, dit-elle. — La mienne aussi, dit-il, elle croit toujours que j'ai 15 ans et craint que je n'aie de mauvaises fréquentations. Elle sourit. Au moment de descendre, elle le remercie. — C'est naturel, dit-il, à une autre fois et bien le bonjour à ta famille ! Elle regarde la voiture s'éloigner, puis elle rentre. (A suivre...)