Annonce - Hocine Aït Ahmed ne présentera pas sa candidature à la présidence du Front des forces socialistes (FFS) lors du prochain congrès. Le président du FFS a, en effet, annoncé, dans un message au conseil national du FFS réuni hier vendredi, en session extraordinaire, sa volonté de ne pas présenter sa candidature à la présidence du parti, lors de son 5e congrès prévu pour le second trimestre de 2013. «Mes convictions et ma ferveur sont toujours aussi vivaces qu'aux premières heures de mes soixante dix ans de militantisme. Mais les cycles de la vie s'imposent à tous. Je dois ainsi vous dire que le moment est venu pour moi de passer le témoin et que je ne me présenterai pas à la présidence du parti pour le prochain exercice», lit-on dans le message de Aït Ahmed. «Dans cette perspective, je vous confie dès à présent le soin de maintenir le cap, de préserver et de développer le FFS, dans la collégialité, conformément à l'éthique qui a toujours guidé nos actions», ajoute le leader historique du FFS. Il a toutefois assuré qu'il reste encore, (...), à l'écoute des militantes et des militants et en relation de confiance avec le comité d'éthique et le secrétariat national», à qui, il a demandé d'engager, «dès maintenant», le processus de préparation du 5e congrès du FFS, par la mise en place de la commission de préparation du congrès national et de «tout mettre en œuvre pour sa réussite». «Je resterai, dans l'avenir, toujours proche de vous dans la réflexion et l'action, en particulier, avec la collaboration de mes enfants, dans le cadre de la ‘Fondation Hocine Ait Ahmed' que j'ai décidé de constituer», lit-on encore dans le message du président du FFS. Il convient de rappeler dans ce contexte que l'historique révolutionnaire Hocine Ait Ahmed préside depuis 1963, le plus ancien parti de l'opposition, crée en octobre de la même année. Après un exil de prés de 27 ans, Ait Ahmed rejoint le pays à la faveur des évènements d'octobre 1988 ayant donné lieu à l'ouverture politique dans notre pays. Durant la décennie noire, Hocine Ait Ahmed fut l'un des pionniers du «dialogue national» afin de mettre un terme à la crise qu'a traversée l'Algérie. Il a même initié une rencontre à Sant Egidio (Rome).