Quelque 70 artistes plasticiens de 40 wilayas prennent part au concours national du prix El Gantas organisé, hier, dimanche, à Djelfa. De nombreux amateurs des arts plastiques ont assisté à l'inauguration de cette 7e compétition du genre, où l'esthétique le dispute au talent dans une ambiance particulière faite d'un foisonnement de toiles et d'œuvres aux thèmes divers. Abritée par la Maison de la culture Ibn Rochd, cette compétition de quatre jours englobera quatre disciplines de l'art plastique, dont la calligraphie arabe, la sculpture et les peintures des écoles expérimentales et réalistes, selon les organisateurs. Un hommage sera rendu également à l'artiste peintre algérien Noureddine Chegrane, dont les œuvres sont mondialement connues. El Gantas est un morceau de bois en forme d'arc, percé de deux trous, destiné à constituer un support pour la kheima (tente) traditionnelle. Mais c'est surtout un concept qui renvoie à une symbolique ancestrale chez les bédouins, pour lesquels il signifie dans sa représentation la plus profonde, «distinction et suprématie». Deux notions que les organisateurs ont voulu exploiter dans cette compétition qui se veut une «opportunité pour hausser le niveau des arts plastiques et leur développement», a-t-on indiqué. La 6e édition de ce prix, institué en 2005, a été remportée par l'artiste peintre Toufik Mechati de Constantine.