Difficultés - Le rétablissement total du téléphone et de l'Internet relevant du Central téléphonique Larbi-Ben M'hidi de la Grande-Poste, n'est pas pour demain. Les abonnés peuvent prendre leur mal en patience au moins jusqu'au week-end prochain pour que tout rentre enfin dans l'ordre. C'est du moins ce qu'a affirmé, hier, dimanche, dans une déclaration à la chaîne III de la Radio nationale, le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication. «Au début, on croyait que c'était uniquement les câbles qui avaient été touchés. Il s'est avéré par la suite, soit après que l'incendie eut été maîtrisé, que c'est un grand répartiteur qui est endommagé. Ce qui a nécessité de délocaliser le Central téléphonique Liberté à l'extérieur du site, un déplacement qui a pris plus de temps que prévu», a-t-il déclaré. Il a en outre relevé que ce sont 25 000 à 30 000 abonnés dont les lignes ont déjà été rétablies «en attendant la fin de la semaine prochaine pour raccorder encore entre 80 à 90 % des autres abonnés». Pourtant, le même ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication avait «promis» que les lignes téléphoniques et l'internet allaient être rétablis, «au plus tard vendredi (dernier)». Le réseau téléphonique et l'Internet avaient commencé à reprendre dès la maîtrise de l'incendie qui avait touché mercredi la galerie souterraine de la Grande-Poste d'Alger, pour être «totalement rétabli vendredi», a déclaré Moussa Benhamadi à la presse en marge du discours prononcé par le Président français, François Hollande devant les membres des deux chambres du Parlement algérien. «Les équipes d'Algérie Télécom ont immédiatement commencé à dérouter le trafic sur d'autres chemins (El Biar, 1er-Mai) juste après l'incendie, ce qui a permis de rétablir mercredi soir les lignes prioritaires des établissements et institutions publics, a-t-il dit. Pour pallier des incidents similaires, M. Benhamadi avait expliqué qu'une nouvelle plateforme était en passe d'être mise en place avec l'introduction de la technologie MSAN, consistant à ne plus centraliser de gros équipements, comme c'est le cas du Central de Ben M'hidi, lequel sera désormais décentralisé.