- Les terroristes sont de six nationalités et originaires de pays arabes, africains et non africains. - Il fallait intervenir pour minimiser les dégâts et réduire le nombre de victimes. - Cela aurait pu être un carnage. On aurait parlé de centaines de morts. Ce sont des monstres Acculés par les éléments de l'ANP et se sachant de toute façon vaincus, les terroristes, qui s'étaient retranchés dans le complexe gazier de In Amenas, ont tout simplement liquidé leurs otages. Dans leur esprit dérangé, les victimes innocentes, qu'ils voulaient utiliser comme monnaie d'échange, ne leur servaient à rien et ne méritaient donc pas de vivre. Ils pensaient ainsi avoir accompli une partie de la mission pour laquelle ils avaient investi le site gazier. Cette brutalité est la marque de fabrique de tous les groupes terroristes. Leurs émirs les ont programmés pour être des machines à massacrer sans plus. Ils ne défendent, en réalité, aucun idéal. Ils tuent pour tuer, un point c'est tout. Le dénouement de cette prise d'otages démontre, si besoin est, toute la justesse de l'intervention rapide des forces de l'ANP. Il fallait, coûte que coûte, mettre un terme, et le plus rapidement possible, à une tragédie qui allait se produire dans la région et emporter des centaines et des centaines de vies humaines. Il est clair aujourd'hui, et le monde entier l'a bien saisi, que le dessein des terroristes n'était pas en rapport avec une quelconque opération militaire, où les deux protagonistes seraient appelés à négocier un terrain d'entente, et encore moins à obtenir la libération d'on ne sait quel terroriste détenu aux Etats-Unis. Mokhtar Belmokhtar, cerveau de cette attaque, n'est pas dupe au point de croire à une réponse positive de la France ou des Etats-Unis, à son offre de négociation. Non. En fait l'objectif final des terroristes était bien plus diabolique que cela. Ils avaient l'intention de faire sauter tout le complexe. Le verbiage terroriste, relayé par l'Agence mauritanienne d'information, avait pour fonction de donner du temps aux ravisseurs de piéger toutes les installations, pour provoquer la plus grande explosion de l'histoire des guerres modernes. Un second 11 septembre en somme. Mais cette tactique a été mise en échec par l'Algérie, qui, prenant ses responsabilités, a coupé la tête du serpent. Il n'y aura donc ni négociations ni simulacre de libération et encore moins de liquidation d'otages toutes les heures. On notera au passage que, malgré leur armement sophistiqué, ils n'ont pas fait le poids face aux soldats algériens, et ont été réduits à néant en quelques heures seulement. Mais ils ont tenu à signer leur acte par la liquidation froide de sept otages. Que le monde retienne la leçon : ce sont des monstres qu'il faut éradiquer à tout prix.