Conflit - Après tout ce qui a été dit concernant l‘avenir de Halilhodzic à la tête des Verts, le débat concernant les entraîneurs locaux refait surface. Contrairement aux autres pays du monde, le limogeage d'un entraîneur, ici, en Algérie, ne se fait pas sur la base d'un bilan, mais plutôt sur le résultat d'une seule rencontre. Les exemples dans ce sens ne manquent sans doute pas, avec notamment cette valse, qui, cette année, a pris d'autres proportions. Autrement dit, l'entraîneur, qu'il soit en club ou en différentes sélections nationales, est devenu le fusible. Pour ce dernier cas, la FAF semble atteinte par le virus de cette politique avec cette décision de démettre de leurs fonctions des sélectionneurs de jeunes catégories (U15, U17 et U19), chargés d'effectuer un travail à moyen et à long terme, rien que pour avoir perdu un tournoi ? Si l'instance présidée par Mohamed Raouraoua se vante d'être autonome financièrement pour se démarquer des politiques de développement du sport en général, pensées et concrétisées par la tutelle, à savoir le MJS, cela ne lui donne pas le droit de décider toute seule de la politique à mettre en œuvre concernant les équipes nationales. Au lieu de faire appel aux compétences nationales, elle les méprise pour aller recruter des entraîneurs étrangers de seconde zone en les payant en devises. C'est ce qu'on appelle «la politique de prestige». C'est dire que la gestion des affaires des équipes nationales est approximative. Et pour revenir au limogeage des deux entraîneurs des U17, Zemiti et Soltani, cette décision du bureau fédéral continue de faire couler beaucoup d'encre, bien qu'elle date de quelques mois déjà. En effet, les observateurs sportifs nationaux disent ne pas être surpris par la délibération de la FAF car cette instance préfère entretenir l'image «artificielle» des différentes équipes nationales en réalisant de bons résultats dans des tournois non médiatisés et surtout non rentables, au lieu de s'occuper du travail de fond, à savoir la formation. Que Mohamed Raouraoua trouve en Nobilo ce qu'il n'a pas trouvé en un Madjer, Menad et autres Saïb et Yahi, c'est son point de vue, mais la réalité du terrain est autre. Le technicien français, et après presque une année de travail, continue toujours de tourner au rond, et les résultats de sa sélection (celle des U20), en sont le parfait exemple, en attendant les résultats que ses protégés vont réaliser lors de la prochaine CAN, qu'organisera l'Algérie le mois prochain. Avec l'équipe fanion, les choses ont pris une autre tournure, puisqu'on continue à défendre Halilhodzic, alors que le bilan catastrophique de la CAN prouve, on peut mieux, qu'il a failli dans sa tâche. D'ailleurs, et dans une intervention sur les ondes de la Radio nationale, Abdelhamid Zouba s'était interrogé sur les motifs de ce maintien, se demandant si cela aurait été de même s'il s'était agi d'un entraîneur local. La FAF, en optant pour le tout-étranger, est en train de diminuer la valeur du football national. A ce titre, l'opinion sportive serait curieuse de savoir la réaction du forum des entraîneurs présidé par Mustapha Biskri. Ce dernier, nous dit-on, est en passe de présenter un dossier conséquent aux responsables de la FAF, avec une feuille de route qui permettra à l'entraîneur local de trouver la place qui est la sienne. L'explication Bouali défend Slimani L'entraîneur du CRB, Fouad Bouali, a positivé la participation de son attaquant international, Islam Slimani, à la CAN-2013, malgré l'échec du joueur à inscrire le moindre but. «Certes, ils étaient nombreux à miser sur Slimani dans ce tournoi, mais il ne faut pas oublier que le joueur est encore jeune, et qu'il s'agit pour lui d'une première expérience du genre. Il est vrai que Slimani s'est procuré des occasions de buts dans les trois rencontres en question, mais son manque d'expérience lui a joué un mauvais tour. Je pense qu'il n'a pas su réagir, gérer la grosse pression qui pesait sur ses épaules dans cette épreuve, vu qu'il savait que tous les espoirs du peuple algérien reposaient sur lui», a expliqué Bouali. «Toujours est-il, cette expérience que vient de vivre le joueur sera très bénéfique pour lui ainsi que pour l'Equipe nationale. C'est dans ce genre d'épreuve qu'un joueur se forge. Et puis, n'oubliez pas qu'il revient juste d'une blessure l'ayant éloigné des terrains pour une assez longue période», a-t-il ajouté. Club africain Djabou buteur en amical L'international algérien, Abdelmoumen Djabou, a conduit le Club Africain à la victoire contre l'Union Sportive Monastirienne (1-0) en match amical disputé dimanche à Tunis, dans le cadre de la préparation des deux équipes pour la reprise du championnat de Tunisie de Ligue 1 professionnelle. L'unique but de la rencontre a été inscrit par l'ancien meneur de jeu de l'ES Sétif à la 2e minute de la partie. Auteur d'un match plein, Djabou a été remplacé par Mourad Hedhli en deuxième période. Djabou n'avait pas pris part avec la sélection algérienne à la Coupe d'Afrique des nations, CAN-2013 en Afrique du Sud. Le Club Africain occupe actuellement la deuxième place du groupe A avec 15 points à une longueur du leader, l'ES Tunis à l'issue de la septième et dernière journée de la phase aller. Lors de la prochaine journée prévue le 9 février, le Club Africain se rendra à Bizerte pour affronter le CA Bizertin de l'entraîneur algérien Noureddine Saâdi. FC Valence Feghouli de retour aux entraînements Le milieu international algérien, Sofiane Feghouli, a repris les entraînements, hier, avec ses coéquipiers du FC Valence. Feghouli est appelé à reprendre du service samedi prochain contre le Celta Vigo, pour le compte de la 23e journée de Liga. Présent dimanche soir dans les travées de Mestalla à l'occasion du choc de la Liga entre son équipe et le FC Barcelone (1-1), Feghouli n'a repris les entraînements qu'hier à la Ciudad Deportiva de Paterna. Un entraînement qui s'est déroulé sans huit de ses camarades, tous convoqués en sélection pour disputer les rencontres amicales de ce mercredi, qui est une date FIFA. Lors de la prochaine journée, le FC Valence, 6e au classement de Liga, se déplacera samedi à Celta Vigo, premier relégable. OM Les regrets de Kadir Après avoir disputé la Coupe d'Afrique des nations avec l'Algérie, Foued Kadir est revenu en France afin d'intégrer l'effectif de l'OM. Le milieu est entré en jeu contre Nancy à la 59e minute de jeu dimanche soir (défaite 0-1 des Phocéens, 23e journée de Ligue 1). A l'issue de la rencontre, l'ancien joueur de Valenciennes a déclaré que ce revers s'apparente à «une grosse désillusion» pour lui et son équipe. «Nous avons perdu contre Nancy sur qui personne n'aurait parié et qui n'avait pas encore gagné à l'extérieur. Ils ont fait le match parfait, on ne peut rien leur enlever», a souligné Foued Kadir au journal La Provence. Ce dernier ne s'est pas défilé même s'il a seulement joué pendant environ 30 minutes au Vélodrome. «Nous, nous aurions dû montrer un autre visage. Avec le résultat de Lyon, nous avons grillé une chance... Mais rien n'est définitif», a-t-il nuancé. FC Parme Belfodil, un destin en Bianconeri ? Malgré la fin de non-recevoir des dirigeants de Parme, lors du dernier jour du mercato hivernal, les dirigeants de la Juventus de Turin ne sont pas refroidis et font d'Ishak Belfodil une des priorités pour le prochain mercato. Selon le site zonemixte.fr, Ishak Belfodil a été le sujet d'une offre de dernière minute jugée inappropriée par ses dirigeants. En effet la Juve a proposé à ses homologues parmesans de céder le jeune algérien en prêt avec option d'achat, ce qu'a refusé Pietro Leonardi, directeur général de Parme. Ce dernier a déclaré aux médias que seule une offre de 20 millions d'euros ou 13 millions d'euros plus Quargliarella, le meilleur buteur de la vieille dame, pourrait faire que Belfodil soit transféré vers le Piémont. À noter que le joueur algérien est la cible de plusieurs clubs en Europe, on parle, entre autres, d'Arsenal et de Dortmund, mais selon la même source, les dirigeants de la Juventus, qui font du jeune talent une priorité pour le prochain mercato, n'ont toujours pas abandonné la table des négociations malgré la barre placée très haute par Parme.