Réception - Après sa sortie médiatique, lundi sur la Télévision nationale, c'est au tour de la Chaîne III d'accueillir, demain matin, Vahid Halilhodzic dans l'émission «Football Magazine» Que va encore dire Halilhodzic, demain sur les ondes de la Chaîne III, plus qu'il en a dit lundi sur la Télévision nationale ? Tout le monde aura remarqué cette nouvelle disponibilité du sélectionneur national à communiquer avec la presse nationale puisque même en marge de l'AGO de la FAF, qui s'est déroulée hier à Oran, Halilhodzic, présent dans les parages, ne s'est pas empêché de parler avec la presse écrite. C'est dire le retournement de situation en matière de communication du patron des Verts. Certains diront tant mieux, d'autres estiment que le Bosnien a été contraint par son employeur d'adopter une autre attitude vis-à-vis des médias algériens car, logiquement, la priorité en matière d'informations et de disponibilité va vers eux. Maintenant s'agissant du contenu, beaucoup considèrent que la sortie médiatique de lundi dernier à la télévision, n'a rien apporté de nouveau par rapport à ce qu'il a déjà déclaré lors des conférences de presse animées en Afrique du Sud après chaque rencontre des Verts. Hormis les chiffres un peu plus détaillés sur par exemple le nombre de passes effectuées ou la possession du ballon, Halilhodzic n'a pas beaucoup remis en cause certains choix. A commencer par le fait de se préparer en Afrique du Sud où il a affirmé que «se préparer dans ce pays était un excellent choix», avant d'avouer que le score de (4 - 1) du match contre Platinum Stars, un modeste club local, l'a induit en erreur ! Là, il ne faut pas sortir de Saint-Cyr pour savoir qu'un match pareil est loin de constituer une référence et de se tromper sur le niveau de préparation de l'équipe pour le match contre la Tunisie. Par ailleurs, le doute persiste sur le renforcement du staff technique où le sélectionneur national est resté évasif quant à la qualité et les noms de ceux qui devraient l'aider dans sa mission lors des prochains stages de l'Equipe nationale. Ainsi, il demandera un renfort en matière d'entraîneurs des gardiens, alors que jusqu'ici il en avait deux (Kaoua et Belhadji) puis de révéler que même Brixi, le spécialiste de la vidéo et des statistiques, ainsi que Cyril Moine, le préparateur physique, se sont retrouvés à diriger des exercices technico-tactiques ! Cette situation embarrassante incombe à la Fédération de la résoudre, alors qu'avant, tout le monde disait que tout va bien et que rien ne manque à cette équipe. A n'y rien comprendre ! Et pour rester sur les déclarations des uns et des autres, le président Mohamed Raouraoua n'a pas hésité à fustiger ceux qui critiquent et qui relèvent de la corporation, alors que cet art est réservé, selon lui, aux journalistes qui sont libres de le faire. D'ailleurs, plusieurs acteurs du football présents lors de l'AG de la FAF, notamment les membres de l'assemblée, ont validé les bilans moral et financier à l'unanimité, alors que pendant plusieurs jours ils n'hésitaient pas à faire des commentaires ou à remettre en cause plusieurs aspects liés à la gestion de la fédération ou à celle de l'équipe nationale, que ce soit sur la presse écrite, dans les radios ou sur les plateaux télés. Quel monde d'hypocrisie !