Action - L'objectif principal de ces opérations est l'évaluation des indices d'abondance des ressources halieutiques existantes ou potentielles du plateau continental. Une journée d'information et de sensibilisation sur la campagne d'évaluation des ressources halieutiques pélagiques (ALPEL-2013), lancée le 13 février dernier, a été organisée jeudi à Oran au profit des scientifiques et professionnels du secteur. Cette opération s'inscrit dans le cadre de la longue campagne projetée par le ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques visant le suivi régulier et minutieux de l'évolution de l'état de la ressource halieutique (pélagique et démersale), a indiqué le directeur de la Pêche et des ressources halieutiques de la wilaya d'Oran, Mohamed Bengrina. Elle sera effectuée par le bateau de recherche algérien «Chahid Grine Belkacem», piloté par une équipe de chercheurs et scientifiques algériens du Centre national de recherche et de développement de la pêche et de l'aquaculture (CNRDPA) et assistée par l'expert tunisien en la matière Lotfi Benabdallah de l'Institut national tunisien des sciences de la mer, a-t-il ajouté. Il est recherché, à travers cette opération, «la collecte de résultats scientifiques sur l'état des stocks nationaux et la capitalisation de ces résultats dans le temps». Ce bateau, acquis par le ministère en 2011, et doté d'équipements les plus sophistiqués pour la recherche, va effectuer cette fois une évaluation des ressources pélagiques ou poisson bleu (sardine, sardinelle, allache, anchois, bogue et bonite), a expliqué Tifoura Amina membre du groupe de recherche. Les opérations de pêche seront menées sur les baies d'Annaba et d'El Kala, Skikda, Alger et Bou Ismail, Mostaganem et Arzew et sur les golfes de Jijel, Béjaïa et Ghazaouet et enfin Beni Saf, a-t-on indiqué durant cette journée de sensibilisation. L'objectif principal de ces opérations est l'évaluation des indices d'abondance des ressources halieutiques existantes ou potentielles du plateau continental et du talus entre les isobathes 20 et 800 mètres de profondeur pour chaque secteur du littoral. «Ces opérations de pêche devraient nous donner un aperçu sur la structure biologique et démographique des espèces de poissons et d'invertébrés vivant près du fond ou en contact direct avec le fond», a souligné la chercheuse. Durant les débats les professionnels du secteur de la pêche ont insisté sur l'importance de leur implication dans de telles démarches étant donné qu'ils sont les premiers concernés.