Les courts métrages Khouya (Mon frère) de Yanis Koussim et Square Port-Saïd de Faouzi Boudjemaï participent à la 7e édition des Journées cinématographiques de Beyrouth (Liban, 15-24 mars), portant ainsi à cinq le nombre de films algériens parmi la cinquantaine au programme. L'Algérie participe également avec les longs métrages Le repenti de Merzak Allouache, plusieurs fois distingué, et Yema de Djamila Sahraoui, «Yennenga d'argent» au 23e Fespaco ainsi qu'avec le documentaire Fidaï de Damien Ounouri, Prix du meilleur film au 2e Festival international du film arabo-latin de Buenos Aires (Argentine). Khouya et Square Port-Saïd seront respectivement projetés les 16 et 23 mars lors de deux soirées dédiées aux courts métrages. Organisées par l'Association «Beyrouth DC», les Journées cinématographiques de Beyrouth visent, essentiellement, à développer, produire et distribuer les productions cinématographiques récentes, en particulier les films documentaires. Le Prix du meilleur documentaire doté de 5 000 dollars, est la seule récompense prévue par le festival dont l'objectif est de promouvoir ce genre cinématographique. Par ailleurs, la bibliothèque d'Alexandrie rend hommage aux cinéastes algériennes où leurs films sont projetés. Sous le thème «50 ans de réalisations cinématographiques féminines algériennes», les longs métrages Rachida (2002) de Yamina Bachir Chouikh, Barakat (2006) de Djamila Sahraoui, L'envers du miroir (2007) de Nadia Cherabi Labidi et El Gusto (2011) de Safines Bousbia sont les quatre films programmés.