Curiosités - Le parc compte une trentaine d'espèces, dont le singe magot, des oiseaux de différentes espèces, le tigre du Bengale, le crocodile du Nil... Depuis son ouverture le 8 mars écoulé, le parc zoologique L'Arche-de-Noé, de la ville d'El Atteuf, à 6 km du chef-lieu de la wilaya de Ghardaïa, accueille un grand nombre de visiteurs, locaux nationaux et étrangers. Durant la première semaine de son ouverture, il accueillait quotidiennement, selon son propriétaire le Dr Mahfoud Hadj-Aïssa, près de 400 visiteurs dont une trentaine de Français et l'ambassadrice de Hongrie. Pendant les vacances de printemps, près de 1 000 visiteurs passaient par le zoo, chaque jour, selon le Dr Mahfoud, de 9h jusqu'à la prière de d'El-Icha «Même les femmes mozabites voilées et ne sortant pas d'habitude, viennent accompagnées de leurs enfants.» Ce qui a permis à la ville d'El-Atteuf de renouer avec sa bonne ambiance d'antan. Avant le Dr Mahfoud, son père, feu Hadj-Aïssa, avait été le premier à initier un parc zoologique privé en Algérie. Depuis son décès, ses enfants ont décidé de continuer sur le chemin tracé par leur défunt père réputé pour la chasse aux vipères et aux scorpions. Ils ont fait sortir leurs animaux hors de la wilaya, pour ouvrir d'autres parcs zoologiques à Djelfa, Sétif, Tlemcen, Oran et bientôt à Oum El-Bouaghi. Celui d'El-Atteuf est une succursale de L'Arche-de-Noé d'Oran de 2 000 m2, ouverte juste en face de l'emplacement de l'ancien zoo du défunt Hadj-Aïssa. «Je m'étais promis de le faire depuis 20 ans.» Le parc en question compte une trentaine d'espèces, acquises dans le cadre d'achats ou d'échanges avec d'autres zoos, dont le singe magot, des oiseaux de différentes espèces, le lion d'Afrique, le tigre de Bengale, le poney, le chameau, la poule brahma ,le perroquet gris du Gabon, le cochon d'Inde, la vipère à cornes céraste et le crocodile du Nil. D'autres espèces seront ajoutées au fur et à mesure de nouvelles acquisitions, selon le propriétaire. Le choix de la date d'ouverture officielle n'a pas été fortuit, d'après le Dr Mahfoud Hadj-Aïssa. «Elle devait coïncider avec la célébration de la Journée internationale de la femme. Comme signe de reconnaissance à cette femme à qui on doit toute la joie, la vie et grâce à qui le monde continue de tourner.» L'ouverture officielle, le 8 Mars, s'est faite en présence des sages, des anciens et des imams autour d'une réception traditionnelle locale couronnée de «douâa» et de lectures de versets coraniques. Le projet qui exige un entretien très difficile, ne s'arrêtera pas là. Il sera incessamment élargi, pour compter une immense kheima «à la saoudienne», avec des animaux en semi-liberté. Un studio photos numériques, pour le développement sur place, a été installé au même titre qu'un espace Internet.