Congo: affrontements Alors que des combats ont opposé, hier, pendant plus de deux heures l?armée régulière à des militaires dissidents à Bukavu, dans l?est de la République démocratique du Congo, le nouveau bilan des affrontements qui ont eu lieu mercredi et vendredi est d?au moins 27 personnes, dont six civils, tuées, selon l?hôpital général de la ville. Tous les cadavres récupérés par la Croix-Rouge congolaise depuis le début des combats, ceux de 21 militaires et de six civils, ont été recueillis dans cet hôpital, où ont également été transférés 62 blessés, a déclaré son directeur, Zacharie Kashongwe. Mogadiscio : cessez-le-feu Un cessez-le-feu a été signé, hier, dimanche, par des milices qui s'affrontent depuis trois semaines à Mogadiscio, après des combats, samedi soir, au cours desquels 16 personnes ont été tuées, ont annoncé des anciens. «Les parties belligérantes ont signé un cessez-le-feu dimanche, après une médiation intensive et de violents combats dans la nuit de samedi», a déclaré un chef traditionnel chargé de la médiation. Samedi soir, des combats entre des hommes de deux seigneurs de la guerre ont fait 16 morts, selon les anciens. Pekin : séparatisme La Chine a rendu, aujourd?hui, les Etats-Unis responsables de son déploiement de missiles face à Taiwan, en estimant que les ventes d'armes américaines à l'île représentaient un encouragement aux séparatistes qui veulent proclamer une indépendance formelle vis-à-vis de Pékin. «Parce qu'une poignée de gens, à l'intérieur comme à l'extérieur de l'île, veut toujours l'indépendance de Taiwan, la Chine ne peut pas s'engager à renoncer à la force pour réunifier le pays et doit entreprendre un déploiement militaire, nécessaire et limité», selon un commentaire publié par l'agence Chine nouvelle. Selon un rapport récemment publié par le département américain de la Défense, la Chine développe plusieurs «options militaires crédibles» pour empêcher Taiwan de se proclamer Etat séparé de la Chine. Istanbul : ouverture d?un procès Le procès de 69 Turcs inculpés dans le cadre d'attentats meurtriers en novembre à Istanbul et qui seraient liés au réseau Al-Qaîda s'est ouvert ce matin dans cette métropole turque. Les attentats, visant deux synagogues, une banque britannique et le consulat général de Grande-Bretagne, avaient fait 63 morts et près de 750 blessés. Cinquante des personnes inculpées sont actuellement emprisonnées et 19 sont en fuite.