Intentions Le ministre de l?Education a fait part de sa volonté «imparable» de prendre en charge les problèmes de la corporation. La situation des ingénieurs enseignant dans le secondaire et qui sont restés stagiaires depuis les années 1990 pour non-conformité de leur diplôme aux matières enseignées, sera régularisée dans un délai maximum d?un mois. «Il s'agit de les titulariser, car ayant des diplômes universitaires.» C?est ce qu?a déclaré, hier, le ministre de l?Education nationale, Boubekeur Benbouzid, lors de sa rencontre avec les membres du bureau de la Fédération nationale des travailleurs de l?éducation (Fnte). Ces syndicalistes ont, une nouvelle fois, exposé les nombreuses difficultés qu?affronte quotidiennement la corporation. Ils ont ainsi demandé la création «impérative» de nouveaux postes budgétaires, car certaines instructions interministérielles font obstruction à l'exploitation des postes vacants, à la suite de départs à la retraite, de démissions ou de décès des travailleurs. Le problème des enseignants assimilés comme assistants-éducateurs non titulaires de diplômes universitaires et dont la fédération a demandé la réintégration en tant qu'enseignants du primaire, l'accord-cadre en matière de logement conclu entre les ministères de l'Education nationale et de l'Habitat et la Fnte, il y a déjà une année, ont également été débattus. Une nouvelle fois, le ministre a renouvelé «ses bonnes intentions» et sa «volonté imparable» de régler tous ces problèmes et de prendre en charge les doléances des enseignants au moment où le secteur est secoué par des mouvements de protestation et des grèves permanentes. Il y a deux semaines, le Conseil des enseignants du technique et du secondaire (Cnapest) a appelé à une journée nationale de protestation pour rappeler au ministre ses engagements. Le Conseil des lycées d?Alger (CLA) promet de revenir à la charge pour réclamer la «concrétisation» de ses revendications.