Résumé de la 3e partie - Farida, la sœur d'Omar, se marie mais elle ne va pas vivre chez son mari ; c'est lui qui vient vivre chez elle. Les gens souriaient et ricanaient en cachette. Le cortège finalement est parti pour ramener le marié ! Omar, s'aperçut que les gens étaient amusés par le triste spectacle qu'ils offraient et il en fit part à sa mère : — Nous allons être la risée des gens du quartier, mère ! Regarde, ils sont tous postés à leurs balcons et ils nous regardent. — Je m'en fous des gens du quartier, lui répondit-elle ! Ce ne sont pas eux qui nous nourrissent que je sache ! Dis plutôt que tu as peur que cette situation s'éternise et que la chambre de tes sœurs ne se libère pas de sitôt. — C'est vrai, mère. Et je perdrai Nacéra définitivement... — Si cette Nacéra t'aime, elle t'épousera sans tenir compte de l'exiguïté de notre logement. Ne dit-on pas que l'exiguïté n'existe que dans les cœurs ? Deux mois s'étaient écoulés et Farida et son mari n'avaient toujours pas quitté la chambre qu'Omar convoitait. Ce n'était pas leur faute. Le père de Hamid était inflexible. Et il avait quelque peu raison d'après son entourage. Il voulait que son fils épouse la fille d'un de ses vieux amis : une pharmacienne. Son fils non seulement lui avait désobéi, mais lui avait fait perdre un ami et l'avait humilié. Il s'était marié sans obtenir son aval et qui avait-il épousé ? Une secrétaire. C'est-à-dire une personne moins importante dans la hiérarchie sociale que la fille qu'il lui avait choisie. Pour toutes ces raisons, il ne voulait plus de lui sous son toit ! Hamid et Farida, ne voulant pas être un fardeau ont voulu louer un studio, mais Omar et son père les en ont empêchés. Toutes leurs économies partiraient en frais de location. Omar pendant ce temps souffrait en silence. Un matin, Nacéra lui a annoncé par téléphone qu'elle irait le voir à son bureau. Il savait ce qu'elle lui dirait : qu'elle avait suffisamment attendu et qu'elle était décidée à accéder au souhait de son père qui voulait la voir épouser le fils d'un de ses amis, un grand commerçant en matériaux de construction. Mais cette fois-ci, Omar se trompait. Nacéra avait l'intention de lui annoncer une bonne nouvelle. — Je suis venue te dire que mon père a décidé de nous vider un de ses petits appartements qu'il utilise comme bureau... — Ah ! Non... Je ne veux pas ... je ne peux pas ..., s'est écrié Omar. (A suivre...)