L'épicentre de la secousse de magnitude 5,1 sur l'échelle de Richter a été localisé à 4 km de Hammam Melouane. ressentie à des centaines de kilomètres à la ronde, la secousse a déclenché un grand moment de panique. Selon la Protection civile, il y aurait 11 blessés. L'épicentre de cette secousse tellurique a été localisé à 4 km au nord-ouest de Hammam Melouane, à 40 km au sud d'Alger et à 30 km à l'est de Blida, selon la même source. La secousse a été ressentie dans les wilayas avoisinantes. Premier bilan : neuf blessés à Blida et deux autres à Alger. Aucune perte humaine n'a été enregistrée. La localité la plus touchée est Magtaâ Lazreg. Sur place, neuf blessés ont été enregistrés. Une forte réplique a été ressentie à 4 heures après la première secousse, soit à 8 heures, selon l'envoyé spécial de la chaîne III de la Radio nationale sur les lieux. Les habitants sont encore sous le choc. Ils sont sortis de chez eux pour trouver refuge dans la rue et ne veulent plus y retourner. Des immeubles de trois à quatre étages se sont fissurés. Des murs se sont effondrés. La colère se lisait sur tous les visages en l'absence des éléments de la Protection civile, selon la même source qui a fait part d'un mécontentement généralisé des habitants qui s'estiment livrés à eux-mêmes.«Nous sommes livrés à nous-mêmes. Et comme vous le constatez, la Protection civile qui est censée être là en premier, est encore absente. Beaucoup de maisons se sont fissurées. On s'apprêtait à accomplir la prière d'El-Fedjr que nous nous sommes retrouvés dehors traînant avec nous nos enfants et bébés qui ne comprenaient rien à ce qui se passait. Les adultes se sont vite rendu compte qu'il s'agissait d'un tremblement de terre», a-t-on témoigné au micro de la chaîne III de la Radio nationale. «Un de mes fils a été atteint à la tête et mes filles ne sont pas encore remises du choc», a déploré, pour sa part, une dame. Toujours selon les affirmations de notre consœur de la chaîne III de la Radio nationale, l'absence des éléments de la Protection civile aux premiers moments du sinistre est due, selon les déclarations du chargé de la communication de ce service, par les routes fermées à cause des chutes des pierres, bloquant ainsi tout accès à la commune de Hammam Melouane. Les autorités ont d'ailleurs procédé à la fermeture de la route N° 61 reliant Bougara à Hammam Melouane. Tous les véhicules sont interdits de circulation sur cet axe. Dans la wilaya de Blida, sans nul doute, le tremblement de terre de mars 1825 restera longtemps gravé dans les mémoires. Il avait transformé la ville en un champ de ruines et enseveli la moitié de la population de Blida : près de trois mille personnes y ont trouvé la mort. La ville a été reconstruite par les survivants sur un nouveau site.