Résumé de la 5e partie n Mahfoud prend son courage à deux mains et téléphone à la femme que son père avait baptisée Gnina 1. Il apprend que son père a laissé chez elle son portefeuille. Quand Mahfoud coupe la communication, Zahia lui demande : — Comment savais-tu que ton père se rendait chez cette femme et surtout qu'il y avait oublié son portefeuille ? — Mais je ne le savais pas...Je sais seulement qu'il y avait une très forte probabilité que mon père se rende chez elle parce que c'est ainsi que les vieux riches se comportent lorsqu'ils veulent être discrets... — Cette femme s'il va chez elle...cela veut dire...que...que... — Je ne sais pas à quoi tu penses, Zahia, mais moi, je me demande si cet appartement n'a pas été acheté par mon père pour qu'il puisse retrouver cette femme chaque fois qu'il le veut en toute discrétion... Et si j'ai raison, cela voudrait dire qu'il a acheté en tout cinq appartements... — Il a acheté un appartement à chacune de ses maîtresses ? s'exclame Zahia en posant les deux mains sur sa poitrine. — Oui, il en a les moyens...ça a dû lui coûter dans les dix milliards de centimes... — Dix milliards, Mahfoud ? Il est fou ! Mais coup de théâtre. Comme le temps s'était un peu rafraîchi, le vieux Tahar n'est pas allé jusqu'à la mosquée, il est revenu à la maison pour prendre son cache-nez. Et comme il a les clefs de la maison et qu'il a toujours aimé entrer en toute discrétion pour ne pas déranger ceux qui s'y trouvent, il surprend son fils dans sa chambre assis sur son lit, en train de fouiller dans le répertoire de son téléphone. — Mais, Mahfoud, que fais-tu dans ma chambre ? Et qu'es-tu en train de faire avec mon téléphone ? Donne-le moi ! — Papa, ne t'énerve pas ! Le vieil homme reprend son téléphone, vérifie le numéro du dernier appel et s'écrie : — Mais qu'est-ce que tu as fait, Mahfoud ? — Rien, je n'ai rien fait... — Tu as appelé Gnina 1 ?