Résumé de la 3e partie - Mahfoud est inquiet parce que son vieux père entretient une relation avec une femme qu'il appelle «gnina diali». Pour en savoir plus, il décide de consulter à son insu son téléphone mobile. Mahfoud se met à parcourir le répertoire du téléphone de son père. De temps en temps, Zahia, qui fait le guet, rentre du balcon pour lui demander s'il a trouvé quelque chose. Et lui, à chaque fois, lui répond par des hochements de tête négatifs. Soudain, elle le voit se tenant la tête et se lamenter : — Oh ! Mon Dieu ! Ce n'est pas vrai ! cela ne peut pas être vrai...ce n'est pas possible. Zahia accourt. — Qu'y a-t-il Mahfoud ? Qu'as-tu trouvé ? — Oh ! ce n'est pas vrai ! Je rêve ! — Tu as trouvé dans l'historique des appels récents, le numéro du notaire que ton père sollicite pour ses transactions. Ça y est ! Il a tout mis au nom de sa maîtresse ? — Non... mais cela me paraît tout aussi grave. Qu'est-ce que tu as trouvé ? — Aujourd'hui, l'appel le plus récent a été effectué par une personne à laquelle mon père a donné le nom de Gnina 1. — C'est sa lapine... C'est ainsi que notre fille l'a entendu l'appeler. — Oui. Et c'est elle qui l'a appelé...l'appel a duré plus de 20 minutes... 20 minutes d'appels téléphoniques ? Elle en fait des dépenses pour un vieil homme. — Non, il ne s'agit pas de dépenses ! Elle est en train d'investir, cette makhlouqa ! Et je ne t'ai pas encore dit ce qui m'a choqué...Si je regarde les appels avant celui dont nous parlons, je trouve des appels appartenant à Gnina 1, Gnina 2, Gnina 3, Gnina 4, Gnina 5. — Et qu'est-ce que cela veut dire, Mahfoud ? — Ya yemmat yimak ! C'est pourtant clair ! Il n'a pas une seule maîtresse mais cinq ! — Tu en es sûr ? — Sûr, non...mais si l'on part de l'hypothèse que chacune de ces cinq gnayènes (pluriel de gnina) correspond à une femme, eh bien ! Il n'y a pas de doute : ton vieux beau-père a cinq petites amies... (A suivre...)