Résumé de la 21e partie - Mounia décide de s'effacer pour ne pas causer de grosse déception à l'assistante du médecin. Tout compte fait, l'assistante avait raison de la regarder avec hostilité. Elle se serait comportée de la même manière si elle se trouvait dans la même situation qu'elle. Oui, elle devait s'effacer... Elle n'aurait jamais dû rencontrer le jeune médecin. C'était une erreur du destin. Peut- être ? Oui, c'est cela. Si ses bagages n'étaient pas trop lourds, elle serait montée dans l'avion sans avoir à payer une somme supplémentaire qu'elle n'avait pas sur elle, se dit-elle. Elle se frappe soudain le front avec la main. Elle vient de se rappeler un détail qu'elle a failli oublier : les 1 300 FF ! Elle ne les a pas encore rendus au jeune médecin. Il est vrai qu'il ne les a pas réclamés, mais elle se doit de les lui rendre. Elle les lui rendrait ! Promis... Il faut d'abord qu'elle en parle à son père pour qu'il prenne attache avec son ami le navigateur de la marine marchande, qui a toujours des devises. Si elle doit disparaître de la vie du jeune médecin, autant laisser d'elle une bonne image. Dès que Mounia entre à la maison, elle serre sa mère dans ses bras et lui annonce que les résultats de ses analyses sont bons. La joie que celle-ci éprouve est si grande qu'elle envoie un de ses jeunes fils acheter un kilo de bifteck. La soirée se passe dans une belle ambiance qui permet à Mounia d'oublier Toufik, le jeune médecin et son amoureuse d'assistante. Mounia était si heureuse que sa mère aille bien qu'elle s'endort dès qu'elle s'allonge sur son petit lit à une place dans la chambre qu'elle partage avec sa sœur cadette, Fatiha. Le lendemain, quand Mounia arrive au bureau, il est 8h30. Dès que Nadjet la voit, elle lève les bras : — Enfin te voilà ! Le téléphone n'arrête pas de sonner depuis une demi-heure... — Le téléphone n'arrête pas de sonner ? Et toi, tu ne peux pas répondre ? — Si ! J'ai répondu mais c'est à toi que le type veut parler. — Un type veut me parler ? Tu es sûre qu'il ne s'agit pas du patron qui veut savoir si nous sommes à nos postes ? — Euh... Non ! Ce n'est pas lui. C'est quelqu'un qui... Elle se tut parce que le téléphone retentit. — Ah ! Il appelle encore. Allez, vas-y, réponds... (A suivre...)